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 Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]

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Klaus A. Grüber
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MessageSujet: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyLun 18 Mar - 20:06


Un met corset n’est pas désagréable au palais


Klaus attendait patiemment devant l’employé de la bibliothèque que celui-ci daigne reprendre l’ouvrage qu’il avait emprunté quelques jours plus tôt. Un tissu d’inepties, rien de plus. Il était incroyable de voir avec quelles facilités les guignols parvenaient à publier des résultats clairement incompris, mal traités quand ils n’étaient pas ouvertement faussés. Mais c’était là tout le souci des spécialistes : il comprenait leur domaine et une fois qu’ils abordaient des questions annexes c’était la catastrophe. Une étude de plus donc qu’il recenserait dans les aberrations statistiques et logiques. Comment pouvait on en venir à considérer que le Saltz était moins dangereux dans une boîte en plomb qu’une boîte en bois, en prenant des sujets tests parmi des franges atteintes de la population ? Cela n’avait pas de sens.

Toutefois il avait déjà délaissé cette frustration, ce sentiment d’avoir perdu un temps précieux. La bibliothèque n’était pas dans ses heures d’affluences encore mais il y avait déjà du monde, dont quelques créatures enchanteresses. Certains n’étaient encore que des étudiants, jeunes, innocents mais ce n’était qu’un détail. L’important était l’esprit et l’élégance. Une fois son livre reprit, Klaus prit la direction des étagères accueillant les derniers traités de médecine, espérant trouver un peu d’informations sur la Sélidoine. Il la connaissait très bien, et savait comment la produire, plus pur que celle que l’on trouvait dans le commerce souterrain, mais il y avait encore tant de mystères autour. S’il pouvait trouver un dérivatif pour un sevrage en douceur, il serait des plus félicités et reconnus. Mais il devrait pour cela faire des expériences, sur autre chose que des souris blanches. Il feuilleta plusieurs documents avant de trouver ce qu’il cherchait, un article assez court mais avec il pouvait s’installer aisément à une table pour observer, discuter, s’amuser. Et sa première proie fut une jeune fille qui l’attira non pas pour sa beauté exceptionnelle mais pour son étrangeté : des cheveux blancs. Ce n’était pas courant. Il se demandait si c’était naturel et il était las, pour cette partie de la journée en tout cas, des filles trop belles. Il la regarda travailler quelques secondes, derrière l’une des chaises de la table, une main posée sur le dossier, avant de se manifester d’une voix aimable, un sourire aimable sur le visage : « Cette chaise est libre ? ».

Il remarqua alors que l’un des livres sur la table traitait du Saltz, ce qui lui fut des plus agréables. Il avait un vrai motif à s’installer là, à lui parler, la fixer sans passer pour le pervers qu’il n’était pas loin d’être. « Le Saltz vous intéresse ? Faite attention, il y a ce qu’il faut en tissus de bêtises entre ces murs. » et sur ces mots il commença à tirer la chaise, près à s’asseoir mais attendant la permission pour finir son geste. Il ne fallait pas effrayer cette petite fleur blanche en agissant trop vite et impoliment.

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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyLun 18 Mar - 20:54

Le temps était long, très long.
Cela faisait déjà deux jours que j'avais appris l’obtention de mon diplôme, faisant du moi une future doctoresse apte à devenir l'apprentie d'un médecin déjà compétent et de poursuivre mon cursus à ses côtés pour apprendre encore plus de chose et, surtout, pour être confrontée à la réalité qu'était ce magnifique métier. Les cours théoriques me plaisaient beaucoup car j'appréciais me plonger dans des encyclopédies et livres pour approfondir mes recherches et en apprendre toujours plus, mais il me manquait la pratique et j'avais vraiment hâte de commencer à appliquer mes connaissances. Alors en soit deux jours ce n'était rien, on pourrait penser que le temps filait vite et d'une certaine façon c'était vrai. Mais j'attendais d'être contacter par des docteurs déjà agréés et plus l'attente était longue, plus je me disais que je ne trouverais pas de tuteur.

Et pour m'éviter de tourner en rond chez moi comme un poisson dans son bocal, il fallait que je pense à autre chose et que je m’aère l'esprit, et quoi de mieux pour ça que de me rendre à la bibliothèque de l'université afin d'en apprendre un peu plus sur un sujet encore flou pour moi : le Saltz. Nous avions bien sur eu des cours sur ce minéral mais rien de très poussé, et comme une fois titularisé j'avais pour ambition de devenir médecin des mines, il fallait bien que j'en sache plus sur cet "or rouge" et les effets qui en décousaient. Si seulement j'avais la chance de voir un vrai morceau de Saltz, je pourrais l'étudier et vraiment comprendre comment ce minerai pouvait se diversifier de bien des façons : faire fonctionner les machines, faire de la Sélidoine. Enfin, je trouvais ce sujet assez fascinant et comme j'aimais comprendre les choses, c'était donc tout naturellement qu'une fois arrivée à la bibliothèque je m'étais dirigée vers le secteur concerné.

Il y avait beaucoup de livres parlant du Saltz. Quelques carnets de notes également, et même des encyclopédies. Cependant je connaissais déjà les choses assez basiques et ce n'était pas ce qui m'intéressait. Je prenais donc les carnets de notes car on ne sait jamais, je pourrais peut-être trouver un avis sortant du lot de quelqu'un ayant fait des expériences incongrues. Deux-trois carnets en ma possession accompagné d'un livre d'histoire sur ce même sujet, je m'étais installé à une table prêt de la fenêtre. À cette heure-ci il n'y avait pas grand monde et c'était tant mieux, car j'aimais le calme et le silence pour réfléchir.

Silence qui ne dura pas forcément longtemps car cela faisait moins d'une heure que j'étais installée, qu'une voix me tira de ma lecture. Je relevais mon visage vers un homme qui me semblait avoir déjà croisé dans les couloirs de l'université, mais toujours de loin. Il m'était difficile de lui donner un âge exact mais il se rapprochait de la trentaine ce qui faisait qu'il n'était plus étudiant... comme moi au final, depuis deux jours.

« Oui oui, je vous en prie. » Un petit sourire timide de ma part et voilà que je replongeais mon nez dans mon bouquin. Mais pas pour bien longtemps, parce que l'homme qui était en train de s'installer me parla du sujet de ma concentration.

Une seconde fois je lui offrais un sourire, mais cette fois un peu plus curieux. S'il me disait que les choses dîtes et décrites dans ces livres pouvaient être des amas de mensonges et de fantaisies, c'est qu'il devait surement s'y connaître au moins un minimum. « Vous vous y connaissez ? J'ai eu quelques cours dessus mais rien de très constructif. Pourtant le Saltz est un minerai essentiel au développement de la ville alors j'aimerais en savoir un peu plus. »
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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyLun 18 Mar - 21:57


Un met corset n’est pas désagréable au palais


Mignone, mignone savais-tu seulement à qui tu t’adressais innocemment ? Non, sans doute pas. Sinon tu te serais montré bien plus méfiante. Car cet homme aux allures aimables et engageantes, bien habillé mais sans grands efforts pour impressionner les foules, avaient la réputation sulfureuse au sein de l’académie et hors de ses murs. Sans ses qualités professionnelles, sans son intellect, il y aurait longtemps qu’il aurait été mis à l’écart, enterré sous des couches de poussière, dans l’espoir que cela ferait oublier ce personnage désagréable en bien des façons mais qui s’arrangeait toujours pour sortir d’un mauvais pas.

Mais la jeune innocente lui avait permis de s’installer à sa table, perdant quelques instants dans son existence pour étudier au calme des ouvrages qui, s’ils n’étaient parfaits, n’étaient sans doute pas aussi peu fiables qu’avait pu le laisser entendre par ces mots le chercheur. Ce dernier ne visait d’ailleurs pas les livres et carnets sur la table mais ceux accessibles en général dans la bibliothèque. Et, à la joie et tristesse de Klaus, elle lui demanda s’il s’y connaissait sur l’or rouge. Cette partie le réjouissait, car il pourrait lui voler des heures entières, et peut être même plus encore. Ce qui l’attristait c’était d’apprendre que l’enseignement fourni sur le Saltz n’était toujours pas à la hauteur. Comme elle le disait si bien, il était essentiel au développement de la ville. Mais il était délaissé, ou abordé d’une façon si légère, si imparfaite que s’en était une honte, pour la caste des Erudits.

« Oh… Je ne saurais guère prétendre m’y connaître. Je ne suis qu’un humble chercheur sur ce minerai précieux et mortel. »
dit-il avec un semblant d’humour, mettant le ton pour rendre sa déclaration plus grandiloquente avant de poursuivre d’une voix plus douce et sérieuse, posant ses yeux sur la jeune femme. « Mon nom est Klaus Grüber. Que voudriez-vous savoir sur ce minerai ? »

En posant sa question, il vit des étudiants, masculins, lui lancer un regard furieux. Il les avait envoyé étudier la chimie des latrines lorsqu’ils avaient tenté leur chance auprès de lui, dans l’espoir de le voir devenir leur mentor. Mais, outre le fait qu’ils n’avaient pas les talents appréciés de Klaus, celui-ci ne les considérait que comme des créatures stupides indignes de son temps et de son attention. Toutefois, s’il les vit, il ne leur fit aucun signe, ils n’étaient rien que des moustiques produisant un bruit lointain devant un paysage magnifique.

« Si les cours étaient faits par des êtres capables cela se saurait. Même ceux prodigués aux futurs chercheurs sont… D’une qualité plus que variables. Restons courtois envers ces bons enseignants... Quel est votre domaine ? »


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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyLun 18 Mar - 23:14

Si cet homme était vraiment ce qu'il prétendait, c'est à dire un chercheur de Saltz, alors c'était mon homme. Une belle opportunité comme celle-ci, je n'allais pas la laisser passer. Je voulais en savoir plus sur ce minerai et voilà que comme par enchantement, un chercheur se présentait à moi, et c'était une véritable aubaine. Je pourrais lui demander quelques renseignements et lui poser des questions, tout en espérant qu'il veuille bien m'y répondre et prendre quelques heures de son temps pour moi. Heures oui, car une dizaine de minutes n'allaient certainement pas étouffer ma soif de connaissance sur ce minerai, et autant profiter du fait que j'ai devant moi un potentiel expert en la matière.

« Amandine Stain.. Grüber ! » Je replaçais une mèche blanche de mes cheveux derrière mon oreille, un peu gênée.

Grüber, il fallait que je m'y habitue. Cela ne faisait que deux jours que j'avais ce nouveau nom et j'en étais vraiment fière car il signifiait que j'avais eu mon examen et que j'étais donc véritablement considérée comme un médecin, en apprentissage certes, mais plus comme une simple étudiante. En tout cas mes parents m'avaient appris la politesse alors c'était tout naturellement que j'avais présenté ma main à ce Klaus Grüber dans un sourire amical pour une poignée de main. « Ravie de rencontrer un chercheur de Saltz ! C'est une chance pour moi.. enfin, si vous voulez bien rester un peu en ma compagnie pour m'éclairer sur certains points. »

Je n'avais pas envie d'être envahissante. Après tout je pensais qu'il était venu s'installer ici par manque de places, même si clairement la bibliothèque n'était pas remplit, et que son premier but n'était pas spécialement de m'aborder. Cependant j'espérais réellement qu'il accepte de passer un certain temps en ma compagnie pour qu'on puisse parler de Saltz, mais vu qu'il était chercheur cela ne m'aurait pas étonné qu'il soit assez occupé.

Sa remarque sur l'incompétence des professeurs me fit néanmoins lever un sourcils surpris et un peu inquisiteur je dois l'avouer. Je ne me privais pas pour lui assurer que certains professeurs excellaient en matière d'éducation. « Il ne faudrait pas faire de quelques cas une généralité. La plupart des professeurs que j'ai eu m'ont beaucoup appris et je leurs en suis reconnaissante. » Mais comme à mon habitude je continuais de sourire. Il en fallait beaucoup pour m'irriter, et cela n'arrivait même pratiquement jamais.

« Je viens d'avoir mon diplôme de médecine... J'attends qu'un médecin décide de me contacter. » Je ne savais pas si j'arrivais à bien cacher ma petite angoisse dû à ce sujet. Deux jours sans la moindre petite lettre d'un médecin. Est-ce que j'allais finalement être contactée ?
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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyJeu 21 Mar - 13:15


Un met corset n’est pas désagréable au palais


Amandine, c’était un nom délicieux. Elle était là, devant lui, telle une douce pâtisserie fraichement sortie du four qu’il s’imaginait déjà croquer. Mais il ne fallait rien précipiter, gâcher le plaisir par l’empressement. Klaus devenait, à sa façon de prononcer son nom de caste, qu’elle était fière de sa réussite. C’était souvent le cas chez les jeunes et si certains oubliaient cette fierté, nombreux étaient ceux à la conserver. Mais ce n’était qu’un nom, pas le gage d’un cerveau raffiné.

« Je me ferais une joie que de satisfaire votre curiosité sur ce domaine mal compris. C’est la moindre des choses pour remercier la nature de votre beauté ! »

Utiliser son métier, la passion qu’il attirait pour parvenir à ses fins était d’une cruauté infinie, ce d’autant plus qu’il ne lui livrerait pas la moitié de ses connaissances sur le domaine. Ce ne serait qu’un aperçu, un sucre pour l’attirer.

« Je ne doute pas que vous ayez eu de bons professeurs. ». Oh non, de cela il était tout à fait convaincu mais à ses yeux très peu trouvaient grâce pour leur savoir. Ils étaient presque tous si approximatifs, si incapables de voir. Il esquissa un sourire, observant la jeune femme, écoutant ses paroles avec attention. Pour l’heure, il ne pouvait dire si elle n’était qu’une sotte de plus ou un défi plus important.

« Hmm… Allez à leur rencontre n’est pas forcément une mauvaise chose. » il lui avait donné ce conseil volontairement, non par sympathie mais pour instaurer un climat de confiance, se montrer sous un jour plus agréable. Pour la séduire, obtenir ses faveurs il lui faudrait plus qu’un beau sourire et un verre de vin ; c’était certain. Elle n’avait pas l’air si facile.

« Mais si vos résultats sont bons, vous n’avez pas d’inquiétudes à vous faire. Il y aura forcément un bon docteur pour vous demander. »
A présent, il cherchait à se montrer rassurant, conscient que si cette personne en face de lui n’avait été une femme il aurait simplement passé sa route et serait certainement dans son atelier à faire des expériences bizarres.

« Donc, que voulez-vous savoir sur le Saltz ? Ses utilisations, les précautions pour le manipuler, les dégâts qu’il provoque sur les corps ? Comment fabriquer de la drogue avec ? »

Il posait rarement deux fois une question, même avec les plus jolies demoiselles. Cela l’agaçait facilement mais, cette fois, il avait décidé de faire une exception, de ne pas se montrer odieux en lui rappelant que c’était déjà la deuxième fois qu’il le lui demandait. Il devait bien prendre en compte son stress de se voir oublier par ses aînés et potentiels mentors, de ne pas la brusquer.

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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyJeu 21 Mar - 13:54

S'il y a bien une chose à laquelle je ne suis pas habituée, c'est bien les compliments. Normalement ils ne me sont pas destinés, mais plutôt à mes quelques camarades de classe qui ont une grande beauté. Moi je suis assez simple comme jeune femme, alors il est rare de recevoir un compliment, mais cela fait toujours plaisir. Enfin, ça dépend de comment ils sont amenés.

Mon premier réflexe fut de me redresser sur ma chaise, car je ne m'attendais vraiment pas à cette... tentative de charme. Était-ce bien ça ? En tout cas malheureusement pour lui, je n'étais pas apte à me laisser courtiser aussi promptement. « Vous voulez dire que si la nature m'avait moins gâté, je n'aurais pas été digne qu'on satisfasse ma curiosité ? » Pourquoi fallait-il toujours que je cherche le petit truc ? Je ne pouvais pas simplement le remercier ? ... Mais son insinuation comme quoi ma soif de connaissance et mon intellect devaient être lié à mon aspect physique me rebutait un peu. Et non, me charmer n'est vraiment pas une chose facile.

Cependant je ne voulais pas me montrer agacée, car cet homme prenait de son temps libre pour bien vouloir m'aider, et surtout le reste de sa conversation me touchait beaucoup, et me flattait également. Il se montrait gentil et rassurant, et pour moi l'éternelle angoissée, cela me faisait du bien que d'entendre un chercheur me dire que je n'avais pas d'inquiétude à avoir.

« Merci, vous avez réussi l'exploit de me rassurer un peu. » lui disais-je en riant un peu.

Mes parents me le disaient aussi, que j'avais de très bons résultats et qu'il fallait juste me montrer patiente, mais c'était différent d'entendre ce genre de mots rassurant sortir de la bouche d'un inconnu, et qui plus est un chercheur. Et puis enfin, nous rentrions dans le vif du sujet. Je mesurais l’opportunité que j'avais de pouvoir converser avec un chercheur de Saltz et j'avais déjà beaucoup de questions qui se bousculaient dans ma tête.

« J'ai eu un cours complet sur les précautions, alors je pense que ça ira. En revanche, il m'est difficile de comprendre les différents dosages.. Enfin je veux dire, ce minerais est très nocif pour le corps humain, mais pourtant on en fait devenir de la drogue. Comment arrive-t-on à trouver le bon dosage ? » D'un petit sourire, je posais alors mes yeux sur mon carnet avant de le prendre, ainsi qu'un stylo, prête à prendre des notes.

Je le regardais un peu plus, le temps qu'il me réponde et mon regard se posa sur son bras, enfin sur sa main mais sa chemise laissait voir le début de son avant bras. Il était brûlé. Je me sentais de suite honteuse et gênée de parler de danger sur le corps alors que visiblement, lui avait eu des répercutions avec le Saltz. Enfin, je n'en étais pas certaine, cela pouvait être dû à n'importe quoi. Mais vu qu'il travaillait en contact du Saltz il me paraissait évident que le minerai soit la cause de sa blessure. Je baissais alors les yeux, espérant ne pas avoir mit les deux pieds dans le plat.
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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptySam 23 Mar - 16:05


Un met corset n’est pas désagréable au palais


Complimenter une femme et elle vous sourira ou vous méprisera. Cette fois, Klaus vit le sourire timide naître. Mais ce n’était pas une victoire, juste un point marqué. Il l’avait surprise, et elle réagissait par la défensive. Il était vrai qu’il ne lui aurait sans doute pas accordé de son temps si elle n’avait été plaisante à son regard, mais il ne pouvait le lui dire. Alors il lui adressa un sourire amusé, et d’une voix aimable il lui affirma tout le contraire.

« Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Pardonnez-moi si mes propos en ont donné le sentiment. Non, votre physique n’est pas la raison me poussant à satisfaire à votre curiosité. C’est cette curiosité qui m’y motive. »

Habile mensonge pour détourner l’attention de ses véritables motivations. Hélas, il suffirait d’une personne le connaissant pour le percer à jour. Toutefois nulle ne semblait devoir alerter la demoiselle, et la jalousie était courante dans les couloirs de l’Université, rendant les rumeurs douteuses. Tout semblait devoir bien se passer, et en quelques mots il parvenait à la rassurer. Il ne restait plus qu’à répondre à ces questions, suffisamment pour la satisfaire et se permettre d’espérer quelques retours.

« C’est de la chimie. La drogue se prépare de la même façon que toutes potions ou remèdes. L’équilibre est difficile à obtenir. Trop et l’intoxication sera presque immédiate, pas assez et l’effet ne sera pas suffisant. Il faut également prendre en compte la forme de consommation. Il y a des changements selon que l’on prise, fume ou injecte. Mais pour en revenir à votre question, c’est un simple calcul mathématique et de nombreuses expérimentations. »


Le bon dosage de Saltz était extrêmement difficile à obtenir, pour fabriquer la Sélidoine bien sûr mais aussi des dérivés. Personne ne savait vraiment ce qui se produisait avec ce matériau, et les producteurs de Sélidoine, s’ils étaient doués et inventifs pour la production de ce poison cherchait, selon l’avis de Klaus en tout cas, non pas la perfection du produit mais la rentabilité. Vendre du rêve, c’était le crédo des trafiquants.

« J’en ai déjà fabriqué d’ailleurs. Pour comprendre le procédé. Si l’on veut planer il y a bien moins nocif. C’est beaucoup plus simple à faire qu’une purge douce. Je dois être un peu fou pour travailler là-dessus. »

Il avait glissé ce petit dénigrement de sa personne volontairement, comptant s’attirer la sympathie de la jeune médecin mais il aurait presque pu s’en passer au final. Sa vieille blessure défigurant son bras était suffisante pour retenir son attention, lui faire se demander si elle n’abordait pas un sujet sensible. Il le remarquait parce qu’il était habitué à voir les regards se figer dessus, s’arrêter quelques secondes.

« Je suppose que vous vous intéressez à la question pour savoir comment traiter les victimes ? Avez-vous déjà pu observer ses dégâts ? »


Il aurait pu poser la question avec la seule intention de justifier de retirer la chemise devant elle, mais il trouvait cette voie trop grossière et ne l’utilisait donc pas, à moins qu’il ne soit totalement certain de pouvoir atteindre ses fins avec ce simple geste. Non, s’il le lui demandait c’était pour savoir ce qu’il aurait besoin de dire pour être compris, ce qu’il manquait à cette jeune fleur pour s’épanouir. Klaus baissa les yeux vers le carnet de note et hocha silencieusement la tête. C’était une bonne initiative que de noter ce qu’elle apprenait ; faire confiance à sa mémoire n’était pas la plus grande des idées, surtout pour des questions auxquelles elle ne serait confronté que de façon épisodique.


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Dernière édition par Klaus A. Grüber le Jeu 28 Mar - 16:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyLun 25 Mar - 9:07

J'avais simplement sourit aux excuses concernant la maladresse liant mon apparence physique à mes facultés intellectuelles. Après tout je n'allais pas en faire un drame, le chercheur c'était simplement montré maladroit dans ses propos d'après moi, et je m'en voulais d'ailleurs un peu d'avoir réagit sur la défensive pour lui faire remarquer que ces paroles ne m'avaient pas vraiment plu. J'aurai simplement dû le remercier, car Klaus Grüber prenait de son temps libre pour être à mes côtés et répondre à ma curiosité.

Lorsqu'il commença à m'expliquer les réactions chimiques du Saltz, comme une bonne élève j'avais commencé à prendre des notes, posant mon regard un coup sur lui, un coup sur mon carnet. Il avait une voix calme et posée ce qui me permettait de comprendre et d'intégrer tout ce qu'il m'expliquait. Je connaissais très bien les remèdes alors j'avais une base solide sur ce sujet-là, mais je ne voyais pas vraiment comment la drogue pouvait s'y apparenter. Pour moi la drogue était une véritable tare et bien que certains docteurs prescrivaient de la Sélidoine à leurs patients pour calmer les douleurs, jamais je ne ferais une telle chose. Car calmer le ressentis de douleur et avoir en échange une dépendance, ce n'était pas vraiment un bon deal.

J'avais certainement une vision utopique des choses, je l'avouerais volontiers. Mais dans mon idéale, j'aimerais que la Sélidoine ne soit pas aussi addictif pour que les médecins puissent la prescrire sans avoir la crainte que leurs patients ne deviennent des véritables accro à cette substance, car la toxicomanie était une maladie et soigner un mal pour un autre mal, ce n'était pas une bonne solution selon moi.

Tout en l'écoutant je venais maintenant porter le bout du mon crayon à mes lèvres pour en mâchonner le bout. C'était un petit tic nerveux que j'avais lorsque j'étais en pleine écoute active, ce qui me permettait de mieux me concentrer. Les propos du chercheur étaient intéressants et censés et je prenais un grand plaisir à l'écouter, à retenir et prendre des notes. Et lorsqu'il se compara à un fou, j'avais eu un sourire timide, voire même un peu gêné.

« Un fou ? Bien-sûr que non. Il faut certainement avoir une grande motivation pour vouloir être au contact d'un produit si dangereux. Alors "fou" ne serait pas le terme que j’emploierai, mais plutôt... un homme de science. » Lui répondais-je en retirant le crayon de mes lèvres.

Lorsqu'il me demanda si j'avais déjà pu observer des dégâts physiques causés par le Saltz je ne pu me retenir de légèrement rougir de gêne en posant de nouveau mon regard sur son main et son bras. Mon ambition complète serait de devenir médecin des mines. Trop de docteurs ferment les yeux sur les conditions de vie des mineurs, et à chaque fois que Sebastian vient nous rendre visite à mes parents et moi, je suis attristée des mots qu'il choisit pour nous détailler les horribles choses qu'ils subissent. La maladie s'étend beaucoup dans les faubourgs, et j'aimerais vraiment pouvoir y remédier et au moins soulager les mineurs de quelques uns de leurs maux. Alors savoir comment traiter et soigner les victimes du Saltz me serait totalement bénéfique.

« Je n'ai jamais vu les blessures que le Saltz peut causer, mais je dois vous avouer que j'aimerais beaucoup savoir comment je pourrais soigner ce genre de brûlures. Il y a aussi les intoxications qui m'intéressent. » J'avalais difficilement ma salive en sentant mes joues s'empourpraient un peu plus, et prenant mon courage à deux mains, quitte à passer pour une impolie... c'était peut-être ma seule chance de voir une brûlure. « M..Monsieur Grüber, est-ce que vous m'autoriseriez à.. à regarder votre main ? » Je ne voulais pas rompre le contact visuel avec lui pour ne pas paraître pour une personne fragile, mais c'était assez embarrassant de poser ce genre de question et j'avais peur de froisser le chercheur.
Klaus A. Grüber
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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyJeu 28 Mar - 16:53


Un met corset n’est pas désagréable au palais


Klaus esquissa un sourire en l’entendant le contredire sur sa prétendue folie. Mais il ne savait guère si elle le complimentait ou non en le nommant « homme de science ». Il ne semblait pas s’agir d’un reproche et il décida donc de le prendre positivement, et de lui adresser un sourire aimable. C’était bien mieux que de rajouter un tissu de bêtises à ces manœuvres plus ou moins discrètes. Il lui demanda ensuite sur ses motivations et ce qu’elle avait pu voir des dommages provoqués par le Saltz, et écouta sa réponse. Il n’était pas surpris qu’elle n’en ait jamais vu. C’était bien la preuve que le niveau des études à Draümbell laissé à désirer. Mais il ne répondit pas immédiatement ; il était surpris par la demande pour le moins délicate de la jeune femme. Elle voulait voir sa main, cette blessure profonde qui avait atteint ses nerfs, le privant de la majorité des sensations de son bras gauche. Il n’était pas offusqué, et y voyait même des opportunités et décida donc de la laisser faire, lui tendant sa main d’un geste élégant.

« Je crois que personne ne sait vraiment soigner ce genre de blessures. Elles ressemblent à celles que pourraient provoquer l’acide, et je n’ai guère eu de spécimens désireux de servir de sujet de test. En tout cas l’eau clair ne suffit pas. Selon moi il faudrait se tourner vers de l’eau iodé, une solution de bicarbonate de soude mais je devrais peut être simplement prendre le temps d’interroger des médecins sur le sujet… »
, ce qui était tous sauf une mauvaise idée. Le seul problème était qu’il n’avait que rarement de considération pour le personnel médical, et les autres plus généralement, ce qui le poussait inconsciemment à les prendre pour des incapables et donc à les éviter.

« L’on a dû vous le dire mais il est bon de prodiguer de quoi atténuer les douleurs, et les démangeaisons. Pour ma part je ne remarque même plus si je me brûle la main ou non. Ce qui n’est pas toujours pratique, je vous prie de me croire ! »

Il disait cela comme si de rien n’était, mais il regrettait profondément cette maladresse. C’était un handicap qui le desservait le plus souvent. Un regard vers les autres tables lui apprit que leur conversation dérangeait plus d’un, ce qui était logique vu que dans les bibliothèques la règle était celle du silence et des chuchotements. C’était une occasion de l’inviter à se rendre dans des lieux plus calmes, déserts. Il se mit donc à réfléchir à comment apporter la chose sur la table sans donner l’impression de ne vouloir que goûter à cette pauvre brebis lâché à porter de ses crocs. Toutefois il semblait que ce ne soit pas une bonne journée pour séduire et corrompre les coeurs innocents car il se rappela d'un rendez vous, une rencontre qu'il aurait mieux fait de ne pas accepter tant cela ressemblait à une perte de temps. C'était bien dommage.


« Je suis navré mais je me dois de vous laissez. Je viens de me souvenir d'un rendez vous. N'hésitez pas à venir me voir à mon bureau si vous souhaitez poursuivre cette conversation. »

Et sur ces mots il se leva, remit l'ouvrage emprunté sur l'étagère puis quitta les lieux. Il haïssait que les obligations professionnelles nuisent à ces petits moments plaisants de jeu.

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MessageSujet: Re: Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]   Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber] EmptyMar 2 Avr - 11:22

Fin de rp



La soif de la découverte, la curiosité, le savoir. Les dangers, aussi. Le Saltz en recèle tellement, de dangers comme de mystères.
Cette envie obsessionnelle de faire plus, toujours plus. Toujours plus loin.

Un peu trop loin, parfois ?


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Un met corset n’est pas désagréable au palais [pv Amandine S. Grüber]
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