|  Sujet: Eric D. Grüber Mer 12 Juin - 18:42 | |
| Eric D. GrüberSurnom : // Âge : 30 Ville de naissance : Draümstadt Rang social : Erudit Caste : Chercheur Métier : Cartographe Avatar : Booker Dewitt (Bioshock) Diplomate ● Curieux ● Taciturne ● Perspicace ● Hâtif Je suis ce que je suis
Je ressemble à...
Eric semble bien ancré dans les standards masculins de la vie mondaine puisqu’il mesure un mètre quatre-vingt, porte des cheveux courts brun châtain et se rase à blanc la barbe tous les trois jours.
Equipé de solides chausses en cuir renforcé, ainsi qu’un jean épais maintenu par sa fidèle ceinture usée, Eric adopte un style militaire. D’autant plus lorsqu’il endosse son blouson quand le temps l’exige, recouvrant une veste sans manche (véritable tiroir à outils), ainsi qu’une épaisse chemise marron et un foulard, qu’Eric s’amuse à en changer la couleur quotidiennement.
Le cartographe reçoit régulièrement des remarques de la part de ses compères, son style peu approprié à une vie citadine d’érudit déplait dans des lieux de marque, tel que l’université. Toutefois, les petites mains et les marchands du centre-ville reconnaissent le côté pratique de la tenue d’Eric. Et en effet le but est bien là : explorer les moindres recoins de la jungle urbaine qu’est la cité exige adresse et promptitude, à cela le look d’Eric répond parfaitement à la seconde requête.
Je pense comme...
Son sens du langage lui permet de se sortir de maintes situations périlleuses, la plupart du temps durant ses expéditions scientifiques, et également de récupérer de précieux témoignages. L’air intéressé, l’œil acéré, la truffe au vent, Eric possède ce don inné de la curiosité. Mélanger ces deux arts et vous obtenez un érudit à la tignasse brune soucieux des détails chez les petites gens et accro aux ruelles sombres. Grâce à son flair et à son parler, Eric se débrouille seul loin de chez lui avec peu ou prou d’embêtements.
Face à ses compères Eric use d’un autre trait de caractère qui le définit, la perspicacité. Les maîtres érudits peu avares de la joute verbale évitent de discourir avec Eric car, futé comme il est, il finit toujours par débusquer le point faible de son interlocuteur ; mémoire défaillante, coquilles dans un article corrigé, épis au sein de cheveux encore assoupis, etc…
Évidemment, Eric ne peut pas rester longtemps en place, trop en lui le pousse à s'évader. Observateur clairvoyant, Eric ne cesse de chercher du neuf, du nouveau, en somme de l’inédit. Ainsi, ce surplus de confiance se trahit par une hâte aussi bête qu’évitable. Ne pas s’équiper d’une longue vue, oublier un cadeau, courir dans une bibliothèque, etc… L’accumulation de ces précocités le rende pour ces proches quelque peu exaspérant.
Autre trait de caractère, souvent Eric se renferme et se mure dans un silence de marbre. Peut-être le temps de la réflexion, peut-être celui de la rêverie, c’est ainsi qu’Eric s’oublie et perd ses sens au milieu d’un nuage de moisson avant qu’il ne les retrouve brutalement quand la pluie tombe.
On m'a formé pour que je sois...
Niveau de force : 5
Simplement… moyen, voilà à quoi se résume la force d’Eric. La force qu’il possède, Eric l’a acquise grâce à ses diverses virées ; tantôt à l’équilibre sur les toits, parfois au travail des jambes dans les souterrains, ou encore à la gaine lors de réceptions mondaines.
Capacités de combat : 5
Jamais formé à un art de combat, ses uniques expérience consistent en quelques rixes de bars et autres courses effrénées afin de fuir des gredins équipés d'armes blanches.
Charisme : 8
Astucieux face à un personnage stoïque, souple à l’encontre d’une foule mécontente, habile au troc, charmeur à ses heures et énergique dans ses explorations, Eric sait se distinguer en terrain extraordinaire. Paradoxalement, les ambiances élitistes le mettent mal dans sa peau, ce qui ne l'empêche d'attraper un verre afin de soigner ce désagrément.
Niveau d'éducation : 7
Erudit de son ordre, Eric n’a rien à envier à son rang. Loin d’être le parfait rat de laboratoire ou la machine à réponse de la culture générale, Eric s’intéresse à tout, touche à tout. De la mécanique à l’herboristerie, Eric accumule des connaissances dans de nombreux domaines afin de réaliser son grand projet : explorer l’extérieur.
Niveau d'intelligence : 8
Eric raisonne de manière logique, sans autres fioritures que son sens de l’observation et son esprit malin. Des éclairs de génie, Eric en a eu mais ce n’est pas pour autant que son intelligence ne lui fait jamais défaut ; il suffit de demander à sa sœur.
Histoire de famille
La famille : les Deevoy’s
Famille ancienne de Draumbell, les arrières-arrières grands parents d’Eric firent fortune dans le commerce de tabac. La génération suivante, composée de deux fils que tout opposait, divisa l’entreprise en deux entités. La lignée d’Eric mit en place l’échange de quartz sous forme de sable, et le quartz étant un matériau indispensable à la fabrication de lunettes la compagnie se spécialisa rapidement dans cette niche de luxe. Quant à l’autre lignée, le parcours fut plus chaotique.
Aujourd’hui, la famille marchande des Deevoy est grande et ses activités diverses, mais les enfants des différentes branches se connaissent à peine dû à cette vieille déchirure dont le sang ne cesse de couler.
Le père : Archibald Deevoy
Respecté dans son milieu, Archibald est un modèle d’artisan pour nombre de ses pairs. Sa tête de bulldog le rend sympathique alors que ses yeux aciers percent les désirs des clients. Une bedaine imposante trahit son amour pour la nourriture, tandis que ses vêtements doublés en soie montrent un goût certain pour le luxe. Il n’a jamais vu d’un bon œil l’ascension d’Eric chez les Erudits, son seul fils part à l’université se dandiner et fanfaronner autour de quelques mysticismes non lucratifs ! Heureusement qu’il a une fille joviale et entreprenante, qu’il a éduqué à prendre sa succession. La vision de Carole en patronne de la compagnie lui remet du baume au cœur.
La mère : Rosie Deevoy
Rosie s’intéresse beaucoup à ses enfants, mère poule quand Eric et Carole couraient partout dans la maison, son objectif présent est de les marier vite et bien, si possible. Tâche rendu ardu puisque ni l’un ni l’autre ne souhaite se marier. Elancée, taille fine, chevelure blonde, nez aquilin et yeux d’amande, Rosie est un canon de beauté très soucieuse des apparences en public et capable de tenir n’importe quelle discussion en privée. Femme contemporaine, Archibald lui doit énormément dans le développement de son réseau clientèle.
La sœur : Carole Deevoy
Cadette de la famille, Carole a le parler facile et la pensée docile. Tout comme son père, l’instinct du commercial coule dans ses veines, ce dont elle est parfaitement consciente. Son visage jovial, ses yeux ronds et ses pommettes saillantes happent les passants que son sens de la négociation finit par achever. Cela ne l’empêche pas d’avoir ses hobbys, notamment un petit atelier où Carole fabrique des animaux à vapeur souvent dysfonctionnels. Seule de la famille à croire aux travaux d’Eric, elle représente un soutien indéfectible aux yeux de son frère.
Le mentor : Josh V. Grüber
Chercheur émérite, Josh est un savant qui se tue à la tâche. Spécialiste des tuyaux, il travaille en étroite collaboration avec les plombiers et les égoutiers de la ville. Facilement identifiable à son odeur peu ragoutante, surtout lorsqu'il revient des souterrains, Eric a vu cette tutelle comme une mise à l'écart de la part du corps universitaire. Aujourd'hui, le cartographe apprécie son mentor car Josh se montre compréhensif et permissif, lui même se déplaçant beaucoup dans la cité. Toutefois, plongé dans ses affaires de tuyauterie Josh s'intéresse peu aux travaux de son cadet, tout à la fois frustrant et arrangeant pour Eric.
L’amie : Sarah Cabarac
Vendue très tôt, Sarah échappa aux mines en étant recueilli dans un orphelinat pour jeunes filles destiné au métier de serviteurs en tout genre. Adolescente, elle quitta ce lieu déprimant pour vivre tel un vagabond dans cette gigantesque jungle métallique. Tout comme Eric, elle rêve d’espace, de voyage, de liberté. Ses conditions de vie l’amenèrent à rencontrer la rébellion, qu’elle n’hésita pas à rejoindre afin d’effectuer des passes de médicaments pour venir en aide aux ouvriers souffrants. Venant de milieux différents Eric et Sarah ont parfois du mal à s’entendre, mais une confiance mutuelle s’est installée entre ces deux rêveurs.
Bout de moi
- Mets le foulard, je ne veux pas qu’on me voit avec un érudit.
- Mais il est plein de poussière !
- Époussètes le alors.
- Mmffh. Ma chère ma tendre, ton idée ne me convainc que très peu, même en l’époussetant…
D’un geste vif, Sarah prit des mains le tissu de toile et le secoua fermement avant de le passer au cou d’Eric, sans plus de tact. Le regard exaspéré de la guide amuse l’apprenti érudit, qui osa un sourire en coin.
- Pourquoi je fais ça moi ?! Tu me fiches dans une panade noire si on est attrapé. Remontes-le jusqu’à tes yeux.
- Oui, excuse-moi. C’est bon, je te suis.
La balade dans le centre-ville de Draumstadt commença. Sacs à dos en bandoulière, Eric suivait son amie dans les méandres du quartier commercial des banques où d’immenses bâtiments se dressaient autour d’eux, cachant les rayons du soleil. Maraudeuse de la basse ville, Sarah aimait à se présenter comme grande rebelle capable de semer la marketpolizer et de diffuser la parole des journaux clandestins. Toutefois, ces actions se résumaient à aider les mineurs les plus démunis en passant des objets utiles à l’embellissement de la vie quotidienne. C’est ainsi que Carole, la sœur d’Eric, donnait quelques paires d’optique à la rebelle quémandeuse.
Leurs vies se croisèrent lorsque Sarah remarqua un drôle d’érudit assis sur un clocher les pieds dans le vide penché sur une feuille de papier, relevant frénétiquement la tête de temps à autre, tel un objet mécanique dévoué à une tâche précise et répétitive. Après une semaine d’observation curieuse, car Sarah n’eut que rarement l’occasion de parler à un érudit, elle décida de se présenter. Eric ne lui réserva pas un accueil des plus chaleureux, puisqu’une expérience récente de cartographie tourna en course-poursuite suite à l’imprévue intrusion au sein d’un gang local, il ne fut pas loin de larguer le contenu de sa vessie quand la brune réfractaire lui tapota l’épaule. Mais, Eric fut intrigué par les qualités de la jeune rebelle et ils se mirent à se fréquenter de plus en plus souvent.
Cela faisait deux heures qu’ils parcouraient les belles avenues du quartier financier, celles-ci se firent de plus en plus sinueuses jusqu’à devenir des passages couverts de splendides verrières. Une sombre allée de service se présenta à Sarah, qui s’y engouffra après quelques œillades à droite et à gauche, Eric la suivit d’une démarche peu assurée. Tandis qu’elle crochetait la serrure, Sarah se moqua de son camarade :
- Tu peux être plus naturel ? Tout le monde voit que t’as un balai dans le cul.
- Tu m’étonnes ! Avec ce foulard j’ai l’air d’un braqueur de banques, non mais franchement ! Et là on force la porte d’une des plus grosses bourses de la cité, alors oui, je suis dans mon droit d’avoir les pétoches !
- D’ailleurs on pourrait la braquer cette bourse, mh ?
- Quoi ?!
- T’aurais vu ta tête !
Pendant que la serrure cédait face aux crochets, Sarah retenait un rire exagéré ayant pour seul but de taquiner. Eric, piqué au vif par cette flibusterie, s’apprêtait à répliquer lorsque le déclic libérateur se fit entendre. S’introduisant avec précaution dans les coulisses toutes de velours et de marbres, Sarah et Eric se faufilèrent à travers les étages monumentaux de ce culte à l’argent. A l’instar des voleurs classiques, les deux intrus ne souhaitaient pas rejoindre la salle des coffres basée au sous-sol, mais bien grimper aussi haut que la tour le permettait. Pas à pas, leur progression s’agrémentait de diversions et autres filouteries envers les petites mains et les serviteurs afin de continuer à monter. Lorsqu’une porte rouillée dédaigna s’ouvrir poussée par un Eric en sueur, ce n’était pas une brise fraîche qui accueilli les deux larrons mais bien une bourrasque qui fît chanceler le cartographe. Le soleil se couchait paresseusement à l’ouest, ses rayons obliques frappaient les ondulations métalliques de la ville d’une couleur orangée. Sous le charme, Eric admirait ce que sa cité avait à lui proposer et il ne put retenir le décrochement béat de sa mâchoire. Il se promena sur la fine passerelle de fer qui enlaçait la pointe dorée du bâtiment.
- Sarah, je vais commencer par des croquis systémiques, rien de plus efficace dans un nouveau lieu. Si je tente de dessiner l’ensemble, donc en 360 degrés, il me faut quatre croquis délimités par les points cardinaux… Sarah ?
- Ca va ça va, tu me fais toujours le même coup à l’arrivée d’un nouveau sommet : un satané monologue sur ta lubrique passion !
- Hé ! Je n’apprécie guère qu’on traite ma passion de lubrique. A la limite huileuse… ou avec des grumeaux.
- Mouais. Bon, j’essaye d’ouvrir la trappe là-bas pour qu’on dorme sous la charpente. Évites de tomber malade cette fois-ci.
- Moi, malade ? Jamais !
La nuit prenait place et la cité s’illumina petit à petit, offrant un tout nouveau spectacle luminescent. Émerveillé, Eric dessina sans voir le temps défiler. Le froid engourdissait ses mains et fît gouter son nez, alors il rangea ses précieux dessins dans sa natte avant de se rapatrier à l’abri du vent. Il retrouva Sarah somnolente au milieu d’un campement minimaliste : un sac de couchage, une lampe au gaz, une radio encore allumée et des sandwichs salvateurs.
- Ca va ? J’espère que tu ne t’ennuies pas trop avec moi…
- Ca dépend des moments.
- Cela, je veux bien le croire.
Se lovant dans ces bras, cette rocambolesque aventure se finit d’une bien belle façon avant d’attaquer une deuxième journée tout autant prometteuse.
Derrière l'écran...Je, soussigné Eric D. Grüber déclare avoir pris connaissance du règlement et m'engage à suivre les règles de bonne conduite sur le forum.
Comment avez-vous découvert le forum ? : à travers le site sawen.net
Un petit message ? J'espère qu'on va bien s'amuser !
Dernière édition par Eric D. Grüber le Ven 14 Juin - 18:15, édité 2 fois |
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