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 La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès)

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Lockhard No Millamber
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Lockhard No Millamber
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MessageSujet: La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès)   La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès) EmptyMar 27 Nov - 18:09

Tout le plaisir d’une bonne journée, se trouve dans une grasse matinée.

Quand Lockhard daignait rentrait chez sa mère, c’était en général à pas d’heure, voir au lever du soleil pour directement se coucher et n’émerger que...tardivement. Ce jour là ne fit pas exception, il se traina hors du lit midi passé, la nuit était plus proche que le jour. Il n’avait pas grand programme, sans doute aller à la taverne d’ici 2h et y glaner quelques infos. Il n’avait pas de plans à préparer c’était bien de temps en temps d’avoir l’esprit au repos...enfin bien…. Ou pas, sauf quand une personne appelé « parent » et représentant « l’autorité parentale » venait vous agacer dès votre levée et vous gâcher votre journée par la même occasion.

« Bonjour mon chéri, ça tombe bien que tu sois là, ça fait des jours que je te cherche ou trainais tu encore ?

- Mhh…»

Cette réponse plus que convenable aux yeux de Locke signifiait avant tout ça ne te regarde pas merci aurevoir occupe toi de tes affaires. Etant à peine réveillé ceci dit il n’avait pas tellement envie de sortir une longue tirade à sa très chère mère, mais la manière dont il la fixa n’était pas des plus avenantes. A force elle devait avoir l’habitude du manque d’amour dans les yeux de son « fils chéri » pourtant elle se décourageait pas. Toujours pleine de bonne humeur, ce sourire mielleux à vormir, cette hypocrisie. Franchement qu’est ce qui n’allait pas chez cette femme ? A force .. elle aurait du renoncer depuis longtemps à s’occuper de lui.

« Valentin a réussi à devenir l’un des trois marchands les plus en vue de la cité … » Blablabla à peine avait elle prononcé le mot Valentin que déjà ses écoutilles se refermaient pour ne pas écouter ce long monologue et il est génial, merveilleux super fantastique pour lui ? Il pouvait pousser un gros soupir profond là ou pas ? Tout en levant les yeux au ciel. Il en avait rien à cirer de ce mec sérieux. De sin bon matin..après midi l’agresser comme ça. «  .. Et donc il y a cette réception ce soir très importante, il a demandé ta présence... »

«  Je m’en bats les couilles. »

Allez merci aurevoir, il était prêt à repartir la discussion étant close à ses yeux mais sa génitrice lui attrapa le bras cherchant son regard des yeux.

« Me parle pas comme ça je suis encore ta mère et ton père..

« MON PERE ? Ha ! » Locke dégagea son bras brutalement tout d’un coup bien réveillé. « Ce type n’est pas mon père, si tu as déjà oublié comme tu as condamné mon père moi non. Et personne ne le remplacera surtout pas un gros porc de son espèce !» 

Pris de rage il s’écarta et fit demi tour pour sortir loin d’ici. Comment osait elle l’appeler son père ? Pas parce qu’il avait épousé sa mère et recueilli son fils qu’il allait devenir son père. Traitresse jusqu’au bout. Elle l’avait trahi, livré et tentait maintenant d’effacer son existence en le remplaçant. Quelle espèce de ***. Locke haissait sa mère.

« Lockhard No Millamber ! »

Une voix grave et puissante arrêta le jeune homme à la sortie. Il lacha la poignée, se figea un peu. Ouh...ouh….mauvais signe et très lentement il se retourna pour faire face à l’homme qui avançait dans la pièce. Un homme assez imposant il fallait le dire. Du fond de lui il espera qu’il avait entendu l’insulte à son honneur, le gros porc c’était pour lui. Méchanceté gratuite. Mais il s’en fichait royalement, il n’était pas là pour faire plaisir. Il le toisa sans rien dire même s’il bouillonnait intérieurement. Sans foute se tenait il ainsi un peu raide du fait de l’autorité du compagnon de sa mère. Il avait cet espèce de truc naturel qui vous faisait taire illico. Il aurait du rejoindre les rangs des miliciens plutôt que commerçant. Mais peut être était il parvenu si haut grace à cet espèce d’aura. Les gens ne négociaient pas avec lui, il se pliait à sa volonté.

« Ta soeur ayant épousée la science, tu deviens mon héritier direct, aussi te prirais je de bien vouloir nous honorer de ta présence ce soir, d’autant plus que des membres de la famille royale seront là. »

Des membres de la famille royale ? Rien que ça ? Vraiment ? Presque intéressant..

« Tache d’être présentable et de me faire honneur. C’est ta dernière chance mon garçon, si tu décides de ne pas venir inutile de remettre les pieds dans cette maison tu seras banni de cette famille. »

Ah ouais Banni ? Il semblerait qu’on était monté d’un grade là dans son éducation. Tentative d’éducation. Mais qu’il aille se faire foutre il serait ravi de plus faire parti de cette famille de monstre. Ouais il aurait bien répondu avec un grand sourire suivi d’une courbette « avec joie monseigneur ». Il resta sur le seuil silencieux à l’affronter du regard et finit par plier.

« Bien. »

Sur ce il s’effaça pour sortir. Etait il vraiment prêt à tout perdre ? Il haissait sa mère, détestait son beau père...franchement rien ne le retenait vraiment et cet héritage il n’en avait cure. Alors pourquoi venir à cette réception si importante ? Parce qu’il vint oui. Il avait revetu un de ses plus beau atours. Des bottes, un pantalon marine, une veste avec des boutons en or et touche de rouge. C’était chic et classe. Il avait soigneusement peigné ses cheveux. Très loin de l’image du vaurien et du voleur il était le fils de Valentin No Millamber et jusqu’à présent son beau père n’avait rien eu à dire de son comportement durant la soirée. Il avait fait la discussion avec les gens que ce dernier lui avait présenté, des sourirs poli hypocrite à droite à gauche. Etouffant… il finit par sortir sur le balcon après avoir chopé un verre d’alcool à un serviteur. Le besoin d’air. Il sentait le regard de Valentin sur lui et c’était vraiment pensant. Pourquoi n’envoyait il pas tout balader ? Il était peut être temps de cesser cette comédie, cette double vie. Ce soir il était rempli de doute et il avait besoin de plus qu’un remontant face à toutes ces interrogations.
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MessageSujet: Re: La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès)   La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès) EmptyJeu 29 Nov - 9:32

C'était une soirée en petit comité.
Bien sûr lorsque Agnes pensait à "petit comité" cela signifiait au bas mot une petite cinquantaine de personnes, mais il n'y aurait ni sa mère, ni son frère, et dans son goût prononcé pour les sauteries de cet acabit elle préférait toujours l'absence de sa famille. C'était toujours plus simple pour elle d'être remarquablement impeccable lorsqu'elle ne sentait ni le regard de l'un ni l'exigence de l'autre sur ses épaules.
Elle n'avait pas réellement hésité en recevant l'invitation : après tout, à partir du moment où cela ne ternissait pas sa réputation, la jeune femme rechignait très peu à ce genre de passe-temps. Peut-être même qu'elle s'y amuserait, ne serait-ce qu'un instant.
Quant à la raison de l'organisation de la soirée, si elle y avait fait attention, elle avait déjà oublié : après tout, toutes les excuses étaient bonnes à ses yeux. Sauf les plus dépravées mais on ne l'invitant jamais à celles-là : c'était un affront à ses yeux et ceux qui composaient la noblesse n'osait jamais s'attirer l'ire l'héritière.
De toute façon, ils avaient Lukàs pour ces passe-temps plus... originaux.

Agnes ne portait jamais de décolleté, soit en exhibant des robes assez montantes pour ne rien dévoiler soit en agrémentant ses tenues d'un sous-pull ou d'un accessoire comme un foulard, bref n'importe quel détail qui lui permettait de suggérer plutôt que de montrer. Et ce n'était pas tant une méthode de séduction que le besoin constant de la jeune femme de se montrer décente et distinguée.
Ce soir-là elle décida, une fois n'est pas coutume, de porter une robe un peu plus plongeante que d'ordinaire - rien de trop prononcé, c'était à peine si l'on devinait les galbes de ses seins, mais elle jugea plus sage d'agrémenter la chute qui dévoilait sa peau blanche au milieu de sa poitrine d'une broche améthyste qui n'était pas sans rappeler ses yeux. Un beau bijou, la pierre étant soulignée d'un contour d'or dont les gravures faites à la main s'accordaient avec sa tenue, comme si les deux avaient été faits pour être portés ensemble, continuité esthétique du tissu et de sa parure.
À part, dans une moindre mesure, ses bracelets habituels et une seconde pierre décorant la barrette dans ses cheveux retenant ces derniers en un chignon lâche dont les certaines mèches venaient caresser ses épaules, c'était le seul objet de valeur qu'elle portait sur elle ce soir-là.

C'était une belle nuit, à la température agréable et aux astres brillants, malgré le dôme de verre de Draümbell qui semblait les rendre presque surnaturelles. Lorsque Agnes eut cessé de se complaire dans la socialisation acharnée qu'elle multiplia auprès des nombreux convives, elle prétexta désirer prendre un verre, disposant de ses hôtes d'un sourire charmant avant de rejoindre le balcon d'un pas léger.
Elle n'était pas sans avoir aperçu la silhouette qui s'y trouvait déjà : le fils de Valentin No Millamber. Lockhard, si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, un jeune homme qui n'avait pas encore atteint la vingtaine et de la part de qui elle avait ressenti une certaine forme de nonchalance. Pas celle à laquelle on s'attendait de la part d'un garçon détaché de son âge mais plutôt une manière maladroite de dissimuler le mépris profond qu'il avait pour l'endroit, ou l'événement. Pas de réelle surprise pour Agnes : il ne serait pas le premier à être forcé à faire acte de présence à une fête par ses parents.
C'est sans doute pour cela que son sourire se fit juste un brin plus malicieux que d'ordinaire, teinté d'une complicité silencieuse, lorsqu'elle vint se glisser à côté de lui, un verre d'hydromel à la main.

« Belle soirée, n'est-ce pas ? » C'était une question réthorique, moins une manière maladroite d'entamer la conversation qu'un sarcasme innocent allant de pair avec son sourire. Ses yeux brillait d'une touche d'humour candide et elle porta sa coupe à ses lèvres pour les tremper dans l'alcool sucré, à peine une gorgée, en jetant un regard intrigué vers la fontaine en contrebas, presque songeuse. « Quelles sont vos chances de sauter jusqu'en bas sans risquer vous blesser, à votre avis ? » Elle se pencha sensiblement vers lui, presque complice, en laissant néanmoins une distance correcte entre eux ; elle prenait simplement des airs de conspiratrice curieuse, une partenaire de crime dont la moue trahissait pourtant le manque de sérieux. « Je vous sens l'envie de vous enfuir et si j'ai su vous percer à jour, certains des convives moins compréhensifs n'auront pas manqué de le remarquer. Vous avez besoin d'une diversion. Ou d'une compagnie qui vous fasse changer d'humeur. » La question était sous-entendue mais le langage corporel d'Agnes, assez ouvert et tourné vers le jeune homme, trahissait sa légèreté : elle ne cherchait pas à l'intimider mais au contraire à le mettre à l'aise.
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MessageSujet: Re: La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès)   La tradition familiale oblige aussi comme la noblesse.(Agnès) EmptyDim 9 Déc - 12:01

Courbette et sourire finisse par devenir lassant. Locke appréciait le calme et la fraicheur sur le balcon . Un calme somme toute relatif quand il entendit des pas arriver derrière. Pas une minute de bas. Il était habitué à guetter toute sorte de bruit, déformation professionnelle. Il se recomposa un visable aimable et tourna la tête vers...et bien ça….le pas était certes léger mais il n’aurait pas imaginer que… une personne royale. Il n’avait jamais eu l’occasion d’approcher un membre de la famille royale d’aussi près et… il n’était pas tombé sur la pire. Charmante. Du coin de l’oeil il trouva encore plus charmant la jolie broche qu’elle portait. Il eut un sourire ironique et regarda vers la fontaine. Le destin est parfois bien étonnant. Peut être devrait il suivre plus souvent son beau père.

« Je crois que la soirée vient de s’embellir… »

Qu’elle était radieuse…. Un vrai joyaux. Quand à savoir si il pouvait sauter vers la fontaine sans se rompre le cou. Il laissa échapper un rire… ce n’était pas très difficile. Qui a dit qu’il fallait sauter comme une brute, il suffisait de glisser vers la rambarde un peu plus bas, un jeu d’équilibriste pour ne sauter qu’au dernier moment quand il n’y aurait plus que un ou deux mètres de hauteur. Son œil visualisait bien le parcours. Oui…. Mais il n’était pas vraiment ici pour montrer ce genre de talent. Ça ne serait pas très sérieux. D’un autre côté...il imaginait la tête que ferait Valentin si son fils en pleine réception s’amusait à jouer au petit singe. Il serait blème...ça serait presque comique. Mais il ne pouvait pas dévoiler sa double identité. Ce n’était pas le moment. Un jour...peut être…. Quand il aurait réussi le coup de l’histoire.

« Vous seriez surprise … mais si vous me permettez une suggestion…. Si vous tenez à garder un chevalier servant en vie peut être ne faut il pas lui demander un tel acte de...bravoure. »

Bien que cela n’ait rien à voir avec la bravoure mais sûrement que des idiots prêt à plaire à ses beaux yeux en seraient capable. Cela serait relativement stupide. Les chances seraient...en effet réelle de se casser une jambe. Il valait mieux demander à un jeune homme de montrer à son balcon la rejoindre au milieu de la nuit que d’en sauter. Cela serait terriblement romantique ? Eviter les gardes, rejoindre une belle dame et fuir à l’aube avant que sa présence ne soit dévoilée. Il n’était pas contre tenter l’expérience mais non pas pour rejoindre son lit que d’avoir accès à son coffre de bijou. Non...non les bijoux c’était pas encore assez, il voulait voler la couronne de la Reine. Mais bon si au passage il avait droite à une étreinte de la jolie dame il pourrait bien prendre le risque juste pour le plaisir.

« De vous à moi ici...quel est celui de nous deux qui a le plus besoin d’une charmante diversion ? »

La pression familiale devait être sympa chez elle. Mais elle était née et élevée pour tenir son rôle. A ce qu’il savait elle était irréprochable. En tout les cas il ne connaissait pas de ragot sur sa jeune personne. On devait lui rabacher depuis bébé comment se conduire et se tenir. Un lavage de cerveau à peine née… c’était sans doute plus efficace qu’en cours de route. Il n’était pas né fils de marchand mais il était sensé le devenir. Ce message ne passerait jamais dans son cas. Peut être...cela aurait il fonctionné s’il était né ici, s’il était réellement le fils de Valentin...si..il n’avait pas connu son père. Tellement de si. Il termina son verre cul sec. La présence d’Agnès était il est vrai… une compagnie bienvenue. Mais pas tellement parce qu’elle était belle et divertissante que parce qu’à son insu elle pourra servir ses intérêts un jour.
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