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 Gaius Keegan

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Gaius Keegan
Ouvrier
Gaius Keegan
Gaius Keegan
Gaius Keegan
MessageSujet: Gaius Keegan    Gaius Keegan  EmptyVen 17 Mai - 14:43

Gaius Keegan


Surnom : Gueulard

Âge : 18 ans

Ville de naissance : Sältzbürg

Rang social : Minier

Caste : Ouvrier

Métier : Mineur

Avatar : Katsuki Bakugou de My Hero Academia

Grande gueule ● Violent ● Hypersensible ● Rancunier ● Protecteur ● Insoumis ● Fidèle ● Impulsif ● Colérique ● Naïf




Je suis ce que je suis


Je ressemble à...



On r’connaît partout ma crinière blonde, hérissée de toutes parts. Ma bouille pas franchement mignonne, avec mes sourcils toujours froncés, mes yeux tirés par l’épuisement et mes crises de nerf. Mes yeux ? Y sont d’un brun dégueulasse, un truc rougeoyant pas vraiment rassurant, même moi, j’aime pas m’regarder dans la glace. J’supporte pas ma pauvre gueule, toujours souillée de terre, de poussière, de merdes qui m’collent à la peau et dont j’arrive pas à me débarrasser. Un nez d’fouine, faut des narines fines pour survivre aux Mines, une bouche aux lèvres à peines présentes, toujours serrée sur mes dents. M’en manque une, d’ailleurs, une canine, à cause d’un coup de poing que je m’suis pris en plein dans la face. J’me rase de près, j’supporte pas avoir du poil au menton – ça fait p’t’être gamin mais au moins ça me gratte pas. Ma peau, c’est celle de ma mère, claire, marque vite, suffit que j’me cogne et je me traîne un bleu pendant des semaines. Autant dire que j’ai l’air d’un lutin bleu dans les mines. J’suis pas spécialement grand, faut dire que j’ai pas toujours mangé à ma faim. Le travail m’a pourtant renforcé. J’ai des épaules carrées, des bras et un dos développés. Mes mains, courtes aux doigts épais, sont couvertes d’une corne bien pratique pour pas m’couper ou trop me blesser. J’passe mes journées à pousser des chariots, porter des pierres à bout de bras ou à creuser le sol à grands coups de pioche, pas eu le choix que de me muscler. Pourtant, à bien y regarder, j’ai le ventre creux, les hanches saillantes, les os bien visibles au niveau de mes articulations. J’ai toujours eu une tendance à chalouper quand j’marche, les mains enfoncées dans les poches, la tête rentrée dans les épaules, à m’appuyer de tout mon poids d’une jambe sur l’autre. Courbé, par le travail et le soucis, pourtant, toujours la tête levée, le regard fixe, planté droit devant moi. J’ai une mauvaise vue, abîmée par le passage ombre-lumière, ça m’a défoncé les prunelles. Mais je gueule fort. Ca, ouais, je passe mon temps à beugler comme un veau. Sans que ça use mes cordes vocales alors que j’hurle plus fort qu’un cor de chasse. Une voix grave, puissante, bien surprenante vue mon âge. J’vous dis pas, plus d’une fois, j’ai su tromper mon monde en gueulant. On m’prend pour un majeur, même si à 1 ou 2 années près j’vois pas pourquoi on irait me casser les pieds. Mon odeur ? J’mentirai si j’dis que j’sens la rose, j’pue la sueur, la poussière et toutes ces merdes. Même quand j’me lave, j’arrive pas à me débarrasser de cette odeur de pierre.

Je pense comme...


J’passe mon temps à hurler. Et mon langage, il est fleuri. Même si au final, j’tourne toujours sur les mêmes mots. « Putain », « fait chier », « merde » commencent et finissent mes phrases, quand ils viennent pas s’ajouter en plein milieu. Mon caractère, c’est comme une recharge de dynamite, suffit d’un rien pour que j’explose. La rage, c’est mon émotion primaire, c’est celle qui m’fait lever le matin, c’est celle qui m’fait rester toute la journée dans cette mine de merde à défoncer des cailloux, c’est celle qui me noue le ventre le soir quand j’vais me coucher avec un bout de pain pour repas. La rage, c’est ce qui m’prend aux tripes quand j’entends parler de ces nobliauds sur lesquels j’cracherai si j’pouvais, c’est ce qui m’fait serrer les poings quand j’entends parler d’une descente des chiens de la Majesté de mes deux. La rage, c’est ce qui m’fait tomber à genoux quand tout s’écroule autour de moi, c’est ce qui m’empêche de courber l’échine malgré mon dos cassé, c’est ce qui me fait serrer les dents et gronder comme une bête quand j’suis acculé. Par la misère, le désespoir, quand j’ai plus rien pour me tenir debout, à part ce corps jeune et pourtant, explosé, cette tête entière et pourtant, éparpillée. La rage, c’est ce qui me raccroche à cette vie.

Et ma sœur. Helena.

Sans elle, y’a pas à dire, j’serais allé depuis longtemps faire un carnage dans la Haute Ville. J’aurais défoncé tous les gardes, j’aurais semé un bordel monstre là haut, j’aurais choppé les Nobles par le collet et j’les aurais foutus le nez dans leur merde, ma merde, celle que je vis tous les jours. Cet enfer dans lequel j’suis un prisonnier, condamné à crever en silence. Alors je gueule. Je passe mon temps à hurler pour qu’on m’entende. Parce que je suis ici, parce que je vis, parce que je ressens comme tout le monde. Parce que je ressens trop de choses et que ça explose. J’chiale comme une merde quand j’suis obligé de tuer un rat pour nous donner un peu de viande, j’tremble comme une gamine quand j’dois entrer dans les mines, j’ai toujours cette peur dans le ventre, cette tristesse dans la tête, ce désespoir qui me fait voir le monde en noir. Mais y’a toujours cette colère, face à l’injustice de ce monde pourri. Mon envie de retourner le monde, les règles, une envie que tout parte en vrac et qu’on recommence à zéro. Je veux éclater cette réalité et voir le monde émerger de ses cendres, j’veux que les mines s’effondrent et tout avec, qu’on apprenne à vivre différemment. Qu’on vive autre chose que ce quotidien où j’me tue tous les jours depuis allez, au moins la moitié de ma vie. J’ai vu des horreurs, j’ai connu et j’connais la famine, j’sais ce que c’est la douleur, j’sais ce que c’est la peur. J’ai envie de vivre, putain, vivre et pas seulement survivre.

La colère, c’est ce qui m’aide à tenir debout. C’est ce qui m’aide à endurer tout ça. J’ai pas le choix de toute façon. J’suis le seul qui reste à Helena, j’porte tout sur mes épaules. J’ai 18 ans, mais j’ai servi déjà de parent, sans l’vouloir, mais le destin m’l’a imposé et j’ai fait avec. J’ai enduré, sans rechigner, comme j’continue tous les jours d’avancer. Et un jour, au lieu de ramper, j’pourrais enfin courir, plus traîné par ces boulets qui me tirent en arrière. Un jour, ma colère, ce sera plus cette boule de vie dans mes entrailles, elle sortira et m’fera m’envoler, elle m’offrira la liberté.

J’m’imagine parfois héros, aimé et apprécié. Mais j’ai pas de qualités qui poussent les autres à ça. A r’ssentir de l’amour pour moi. J’suis qu’un sale gosse, qui passe son temps à hurler. Ca effraie, ça dérange, j’suis qu’un orphelin parmi tant d’autres. Mais moi, j’veux pas être qu’une poussière. Moi, j’vois les gens comme ils sont, moi, j’vois bien qu’on est plein à pas mériter ce qu’on vit. On n’est pas pires que certains là haut, alors pourquoi c’est nous qui vivons là… J’me découvre solidaire et si les autres m’rejettent, moi, j’essaye d’être là pour eux, à ma manière. Même si ça consiste à leur gueuler dessus pour qu’ils se bougent, j’suis le premier à venir les aider. Parce que j’ai peur pour eux. Parce que j’ai putain de mal quand j’les vois pleurer ou que j’vois tout ce noir dans leurs yeux, dans leur cœur. Parce que j’ai envie d’arracher la tristesse de mes mains nues, de lui tordre le cou, d’offrir un peu d’espoir. J’suis humain, c’est tout.




On m'a formé pour que je sois...


Niveau de force (de 1 à 10) : 8/10
Gaius travaille depuis son plus jeune âge en tant que mineur, pour aider son père jusqu’à l’avoir remplacé. En pleine sortie d’adolescence, ses hormones en ébullition et les entraînements quotidiens (port de charges lourdes, coups de pioche incessants, poussée de chariots…) ont développé une musculature impressionnante, offrant au jeune homme des épaules carrées, un dos solide, une nuque et des cuisses épaisses.
Capacités de combat (de 1 à 10): 7/10
Gaius a toujours eu à se battre. De part son sale caractère, d’une part. Ensuite, en grandissant. Quand se battre lui permettait, au final, de gagner un peu d’argent. Oui, vous l’avez bien compris, Gaius a pu participer à des combats des rues ou a encore agressé des personnes dont les besoins étaient moindres que les siens, pour avoir de quoi vivre.
Charisme (de 1 à 10) : 7/10
On dit que les plus petits chiens sont ceux qui aboient le plus. Gaius en est le parfait exemple, sauf qu’il mord et ce, pour de vrai. Gaius hurle toujours à s’en arracher les cages thoraciques, sa force de caractère l’imposant sur son rang social peu élevé. Face à une personne de l’Aristocratie discrète, la personnalité violente de Gaius saura s’imposer – il impose naturellement un rapport de force qui a pu se retourner déjà plus d’une fois contre lui, ça ne suffit pourtant pas à ce qu’il ferme sa bouche.
Niveau d'éducation (de 1 à 10): 1/10
Gaius n’a pu profiter d’aucune forme d’éducation. A part les règles primaires de politesse que son père a à peine eu le temps de lui enseigner. « Bonjour, merci, au revoir » sont ainsi les seules normes sociales que Gaius maîtrise parfaitement. Les échanges civilisés, les connaissances comme l’écriture, la lecture, les sciences, sont des domaines totalement abstraits pour l’esprit très terre à terre de Gaius.
Niveau d'intelligence : 4/10
Hypersensible et impulsif ne sont pas à mettre dans le même bateau et pourtant, les 2 sont réunis dans sa tête. Gaius agit de façon parfois stupide, ses décisions peuvent paraître totalement irraisonnées, souvent naïves, détachées de la réalité. Il peut être aisé de le manipuler ou de le convaincre. Facilement pris de remords, ses mises en action entraînent souvent des ruminations qui durent pendant des jours et dont Gaius peine à se dégager. Il lui est déjà difficile d’exprimer ce qu’il ressent, ce qu’il veut, tant préoccupé par sa survie et celle de sa sœur qu’il peut en agir comme un crétin, seulement conduit par ses besoins et sa volonté de résoudre les problèmes. D’ailleurs, sa stratégie n’est autre que hurler et taper dessus, pleurer si ça ne marche pas, puis seulement après, demander de l’aide.


Histoire de famille



Helena Keegan :
Ma petite sœur. J’sais pas vraiment quel âge elle a, j’sais pas bien compter, mais y’a bien quelques années. J’me suis occupé d’elle toute sa vie, jusqu’à peu où j’l’ai envoyée trouver du boulot ailleurs. C’est une brave fille, avec un cœur trop gros, des tendances à voler de la bouffe ou des sous pour nous arranger mais ça a tendance à me gaver plus qu’autre chose. Bref, j’pense qu’on a de bons rapports enfin j’tiens à elle et elle voulait pas m’quitter donc j’imagine qu’elle m’aime bien un peu.
Clinton Keegan :
Mon père. Mort dans un éboulement. J’ai encore la vision d’son corps tout cassé sous les débris de pierre. Dire que l’instant d’avant, on plaisantait sur les sandwichs que j’avais faits et j’étais allé bouder comme un sale gosse.
June Keegan :
Ma mère. Morte à l’accouchement. Elle nous r’ssemblait beaucoup. Les cheveux je crois. J’me souviens de sa douceur. Quand elle m’prenait dans ses bras, c’était comme être dans un nuage. J’ai jamais retrouvé ça ailleurs.



Bout de moi



Helena. Je l’ai longtemps détestée, cette sale gamine. Toujours dans mes pattes, ou à nous attendre à la maison. A nous accueillir avec son sourire niais, qui monte jusqu’à ses oreilles, sa douceur qui m’sort par les yeux, sa gentillesse qui m’exaspère. J’l’ai longtemps détestée, cette crevette rouge et grimaçante, quand elle gueulait dans son berceau et que j’hurlais à mon tour pour la faire taire. J’l’ai longtemps vue responsable de la mort de maman. Parce que quelques heures après sa naissance, ma mère s’est pas réveillée. J’me souviens du sang dans les draps, de papa qui pleurait en lui tenant la main et de ce rat qui criait de tous ses poumons, incapable de fermer sa gueule. Ses pleurs m’ont longtemps fait péter un câble, alors que j’devais m’occuper d’elle quand papa partait travailler. J’l’ai vue grandir, sans trop d’amour là, pour sa bouille ronde, pour sa manie de s’accrocher à moi. J’me sentais toujours en colère contre elle et face à son sourire stupide là, j’répondais par un regard assassin. Pourtant, elle arrêtait pas de me causer, de me chercher. Quand elle tombait, j’me moquais d’elle, et elle en riait aussi. J’finissais toujours par m’occuper de nettoyer son bobo, allez hop, un bisou sur la joue et ça repart. Elle admirait… tout ce que je faisais. Absolument tout ce que j’faisais, j’attachais mes lacets, elle voulait que j’lui apprenne. J’m’habillais, elle voulait la même chemise. La nuit, on dormait tous les deux, près de papa, et j’sentais sa main minuscule attraper la mienne, quand elle venait pas me baver dans les cheveux. Sale gosse.

J’me suis attaché à elle. J’m’en suis rendu compte ce jour où j’suis parti au travail, pour la première fois. Que j’l’ai laissée seule à la maison. Et que j’ai flippé. J’ai eu peur qu’il lui arrive quelque chose. J’la cherchais, autour de moi. J’étais sûr que j’allais entendre sa voix m’appeler. Sa voix de crécelle que j’supporte pas. Mais j’ai entendu que les bruits de pioches et le silence de la pierre. Ce jour, quand j’suis rentré, usé et la tête crevée par une migraine, j’pensais à elle. J’ai même trouvé la force de courir à la maison. Où elle est sortie, comme un diable surgit de sa boîte, pour se jeter dans mes bras. J’me souviendrai toujours de ce bonheur qui s’est répandu dans ma cage thoracique. De son odeur d’enfant, alors qu’j’la serrais contre moi. Ma sœur. Ma petite sœur. Helena. Pour elle, j’ai affronté un chien errant. Pour elle, j’me suis mis à genoux, j’ai fait la manche, j’ai travaillé. J’ai bossé, jusqu’à m’en épuiser. Pour qu’elle, moi et papa, on ait de quoi manger, de quoi se chauffer. A l’époque, je criais pas tant que ça, en fait. J’étais même plutôt calme et renfermé. J’sentais tout gronder, dans mes tripes, mais ça sortait pas, ça sortait jamais.

Jusqu’au jour dans les mines où j’travaillais avec papa. Où le plafond est tombé. J’ai pas de souvenirs conscients de ce moment là. J’me souviens juste de la douleur et avoir vu le tas de pierres. De m’être levé, d’avoir voulu retirer les pierres, d’avoir forcé, forcé comme un bœuf pour renverser les caillasses, pour chercher mon père. Jusqu’à trouver… Putain. Rien que d’y penser, j’sens la nausée qui monte. J’ai la gorge qui s’noue, j’ai les poings qui se crispent. Oh ce que j’ai trouvé, ça m’a fait hurler. J’ai hurlé, hurlé, comme ça m’arrive des fois, quand j’serre les poings et que je beugle de toute ma puissance vocale, que je vide mes poumons dans un cri qui n’arrête pas.

Depuis, travailler dans les mines, ça m’tétanise. Mais j’prends sur moi. Je m’insulte, je frappe, je m’traite de tous les noms et je me force à entrer, à m’enfoncer dans l’obscurité, à oublier ce que j’ai vu. Mais j’y arrive pas. Encore maintenant, j’ai des crises là où je finis prostré contre un mur de la mine, à chialer dans mes bras, à m’tenir la tête comme si ça pouvait me sauver, les jambes ramenées contre moi. J’ai pas le choix. J’ai besoin d’argent, j’ai besoin de nourrir Helena, de me nourrir moi-même si j’passe après. Même si j’chasse les rats et que j’fais pousser quelques patates pour nous aider. Mais la situation est plus possible. On s’en sort pas. Alors j’essaye de refourguer ma sœur à une famille. Elle comprend pas. Ca la blesse, elle s’énerve contre moi, elle pleure même des fois. Mais j’tiens bon. Même si pour ça, j’dois me comporter comme un gros con, à lui hurler de se bouger, d’aller bosser, d’essayer. De proposer ses services pour du ménage, pour garder des enfants, n’importe quoi, en échange d’un toit. Elle a fini par trouver, à force, et ça m’a libéré d’un poids. La savoir… à l’abri. Savoir qu’elle a pas besoin de moi.

Parce que j’arrive plus à nous porter tous les deux. Parce que je m’écroule, parce que ça va faire bien 13 ans (j’crois) que j’fais tout pour elle et que j’ai peur pour elle. Parce que j’veux pas qu’elle finisse dans cette mine de merde, à devoir bouffer des patates, du rat et des pierres parce qu’on a rien d’autres, parce qu’on s’en sortira pas. Mais là, elle risque plus rien. Tant pis pour moi. Je m’en fous, maintenant. Ce qui compte, c’est me venger de cette bête noire, toutes ces lois, ces gens qui nous écrasent et vivent sur nos cadavres, tous ces gens qui utilisent des richesses pour lesquelles on s’est crevés pour même pas en toucher une miette, seulement des poussières.

Un jour, mon nom sera connu. Probablement martyr de la rébellion, mais j’préfère ça que crever au fin fond d’une mine et avoir même pas une tombe à mon nom, parce qu’on n’a pas les moyens de se payer une putain de sépulture. Même si j’espère au fond de moi que j’arriverai un jour à vivre, à sourire et à profiter sans m’inquiéter du lendemain. Sans avoir peur de ce qu’il pourrait arriver à Helena si j’crevais, sans avoir peur de ce que je pourrais faire le jour où mon corps me lâchera. J’veux croire en un changement et le Chant des Mines a su me convaincre qu’un avenir était possible. J’suis prêt à y aller jusqu’au bout. Même si nos façons de voir les choses sont différentes, même si on est tout opposés et que ma violence, face à sa douceur, c’est comme une vague contre un rocher. Mais justement, y m’apaise, y m’canalise, même si j’connais encore des moments d’explosion.

Si le monde pouvait se résoudre à la force des poings, de la volonté, j’serais venu au bout de ce casse-tête depuis longtemps. Mais voilà, j’suis con, pauvre, j’sais même pas lire. J’ai juste un cœur qui surchauffe vite, un cœur trop gros qui prend toute ma cage thoracique, des émotions comme des geysers, et cette force brute qui m’aide à tenir. Ce monde ne veut pas de moi, mais j'suis là et il s’y fera. Avec mon gros cœur, et mes gros poings.



Derrière l'écran...

Je, soussigné Gaius Keegan déclare avoir pris connaissance du règlement et m'engage à suivre les règles de bonne conduite sur le forum.
Comment avez-vous découvert le forum ? : J’y suis déjà 8D (Jonathan et Luxis !)
Un petit message ? J'aime quand le Maître me chatouille le moignon


Dernière édition par Gaius Keegan le Ven 17 Mai - 16:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Gaius Keegan    Gaius Keegan  EmptyVen 17 Mai - 14:44

Ouuuui <3
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Gaius Keegan    Gaius Keegan  EmptyLun 20 Mai - 8:57

Bienvenue !



Bonjour et bienvenue, le Maître te salue bien bas.

Te voilà désormais validé et prêt à rejoindre la ville.

N'oublies pas de créer ton journal de bord (obligatoire). Ensuite tu pourras aller faire quelques demandes spéciales si tu as besoin d'un lieu en particulier. Si tu as envie de te faire la main, tu pourras également t’entraîner sur le rp de groupe réservé à ta caste

Tu pourras également proposer des scénarios ICI et je peux d'ore et déjà te conseiller Azraël Balsan et Meryl Rosenthal, des camarades miniers, ainsi que la famille Heiligen qui se trouve dans les Faubourg !

PS : Pense à mettre les liens de ton Journal de bord et de ta fiche dans le profil, pour que les copains puissent voir plus facilement les aventures de ta vie.

Au plaisir de te croiser !


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MessageSujet: Re: Gaius Keegan    Gaius Keegan  Empty

 
Gaius Keegan
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