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 Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]

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Meryl Rosenthal
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Meryl Rosenthal
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MessageSujet: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyDim 5 Mai - 23:00

Ca sentait l’roussi. Ou la puanteur de la maladie, au choix.
En tous cas rien d’bon. Les rumeurs enflaient plus vite que des torrents en crue, dévalant les faubourgs, se frayant un chemin jusqu’aux âmes les plus rationnelles et solides.

Le vent tournait.

Meryl le sentait, comme si les paroles des gens s’engouffraient en bourrasques dans les ruelles sales, lui faisant dresser les cheveux sur la nuque.
Le chaos, la fin d’un monde, quelque chose allait se passer. Et c’était aussi terrifiant qu’enivrant.

Prenant encore plus de précautions que d’habitude, elle se faufilait d’un pas rapide entre les habitations, son châle rabattu sur son visage pour éviter d’être reconnue. Ses tripes le lui disaient : avoir une réputation de sorcière en ces temps de malheurs l’exposaient à la fureur populaire. Ainsi dissimulée, elle se fondait dans le paysage des Miniers, le visage caché par des étoffes comme si cela pouvait les protéger des maladies.

Elle repensa au jeune homme roux et à son petit pot. « Pour éviter d’attraper des saloperies », qu’il avait dit. Au début de l’épidémie, elle avait eu un pincement au cœur. Jamais elle n’aurait dû refuser de le prendre. Au fur et à mesure des jours, passant entre les gouttes poisseuses de la contagion et les postillons des pulmonaires, la pression dans sa poitrine s’était relâchée. Tout irait bien. C’était écrit ainsi. Elle ne crèverait pas en crachant du sang, pas cette fois. Pas avant de s’être tirée de ce taudis puant.

Evitant soigneusement la garnison en patrouille, elle tourna dans une ruelle encore plus étroite et mal éclairée. Ce n’était plus très loin. Tourner derrière la bâtisse en ruine, monter les quelques marches et enjamber le muret… Le petit pont en pierre noircies était là, surplombant un chemin qui avait dû être pavé il y a longtemps et que personne n’empruntait plus. Elle s’assit sur le rebord, silencieuse, la respiration calme et régulière, scrutant la pénombre sous ses pieds.

Avait-elle attendu longtemps ? Impossible à dire, le défilement de ses pensées était trop saccadé et anarchique. Entre ses jambes encore couvertes du pantalon de la Mine, une silhouette apparu, accompagnée d’un petit éclat rouge. Poussant sur ses mains contre la pierre, elle se laissa tomber en contrebas, son corps frêle atterrissant sur la terre compacte dans un froissement de tissu. Sa main se tendit aussitôt pour attraper la manche de l’homme.

Meryl repoussa son capuchon en arrière et demanda, le souffle soudain court et les joues rouges comme si elle avait couru

« Hey…Qu’est ce qu’il se passe ?! »


Dernière édition par Meryl Rosenthal le Jeu 12 Déc - 17:49, édité 1 fois
Axel Rosebury
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Axel Rosebury
Axel Rosebury
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyLun 6 Mai - 11:15

Axel courait un peu partout depuis quelques jours, malgré la toux et la fièvre qui l’épuisait plus que de raison. Mais on avait besoin de lui, beaucoup plus que ces dernières semaines qui lui avait tout de même permis de se reposer. Tout ce bordel à cause de cette foutue maladie… Le rouquin n’aurait jamais cru que les choses puissent dégénérer aussi rapidement.

Il avait pourtant pensé que la petite réunion, qui selon William, avait apporté plein de bonne idées, serait un énorme pas en avant. Il n’avait pas été le seul à le penser d’ailleurs, son père aussi, tout comme d’autre médecins avec lesquels il avait pu échanger. Même le ministre de l’intérieur avait fini par pointer le bout de son nez, signe qu’il s’y intéressait, même s’il n’avait pas eu de nouvelles de lui depuis. De fausses bonnes intentions ? Ou alors se méfiait-il trop de lui ? En soit, le rouquin était assez indifférent à la chose. Son apport aurait pu aider à la contrebande mais… L’homme avait une petite réputation de laquelle il se méfiait, raison pour laquelle il s’était montré assez peu loquace, du moins, encore plus que d’habitude. L’aide du De Clèves aurait pu être arrangeante, mais il n’était pas prêt à se mettre en danger rien que pour lui.

Non, ce qui agitait les rues en ce moment, c’était toute cette histoire de quarantaine et presque tout le monde n’avait que ça à la bouche. Une idée qui avait été lancée pendant ce colloque et qui, bien sûr, s’était répandue de manière bien déformée et amplifier… Résultat, le climat de panique générale avait trouvé un exutoire parfait dans cette histoire, même si personne n’était capable de dire ce qu’il en était réellement. Même si client ne cessaient d’en parler, pour se plaindre la plupart du temps. Ils se disaient que les portes des Faubourgs allaient s’ouvrir, qu’on allait permettre aux miniers de pénétrer dans la ville – une hérésie selon la plupart des habitants qui craignaient pour leur vie. La haine était plus forte que jamais… Et tout ceci n’augurait rien de bon.

Si tout cela ne le concernait qu’à moitié – il ne pouvait rien faire pour aider ou empêcher cette quarantaine pour le moment bien incertaine de toute façon. Par contre, cette expédition dans les mines qui se rapprochait… ça, il pouvait un peu aider. Acheminer un peu plus de matériel pour aider aux préparations, des préparations pour se soigner en cas de pépin, des protections… Tout ce qu’il pouvait. C’était ce qui l’avait poussé à accompagner ses hommes ce soir-là pour la petite distribution du moment. D’une manière ou d’une autre, il espérait avoir l’occasion de croiser Morgan, savoir ce qui était redescendu jusqu’à ses oreilles et prendre un peu la température des miniers… Eux aussi devaient avoir entendu les rumeurs, quant à savoir ce qu’ils en pensaient…

Le rouquin avait donc laissé ses hommes gérer la livraison des biens pour prendre la route des faubourgs d’un pas rapide et allongé, protégé par les ténèbres humides de la nuit. Une grande cape recouvrait son corps légèrement courbé et sa tignasse attaché en une queue de cheval. Un masque blanc lui recouvrait le bas du visage, non pas pour se protéger, mais bien pour protéger les autres malgré tout ce qu’il pouvait s’ingurgiter de ses propres remèdes.

Pressé et perdu dans ses pensées, il n’avait pas fait attention à la petite silhouette dissimulée dans l’ombre qui lui attrapa soudainement le bras. Dans un vieux réflexe défensif, il se crispa, commençant à porter la main au petit couteau attaché à sa ceinture… Avant de réaliser qui l’avait alpagué ainsi. Il soupira légèrement et laissa retomber son bras, se détendant un peu. La fatigue lui jouait décidément des tours et cette petite l’avait bien surpris…

« Tu ne devrais pas tomber sur les gens comme ça, tu sais ? Ça pourrait être dangereux. »

Un petit sermon gentil, mais un peu amusé, même si son sourire ne se voyait pas derrière le masque. Cela dit, ce n’était pas totalement faux. Les réflexes et ‘l’acier parlent souvent plus rapidement dans un petit moment d’égarement. D’une main, il enleva la cape qui lui recouvrait la tête lui aussi, ses yeux fixés sur la demoiselle.

« Et comment ça, ‘qu’est-ce qu’il se passe’ ? »
Meryl Rosenthal
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Meryl Rosenthal
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyLun 6 Mai - 20:32

Les doigts abandonnèrent le tissu de la manche, accompagnés d'un petit recul. Elle l'avait effrayé, c’était pas le but.
Fronçant les sourcils, Meryl releva le menton pour le dévisager

« Les gens crachent des glaviots plein d’sang, ça tombe comme des mouches, la moitié des gars d’mon équipe sont au fond d’leur panard avec d’la fièv… »


Sa phrase resta en suspens tandis qu’elle se décalait légèrement, scrutant le visage de l’homme. Ses traits tirés. Son teint cireux.

« T’es malade. »


C’était même pas une question, juste un constat. Alors c’était vrai. Ca murmurait que la ville était atteinte mais c’aurait pu être du qu’en dira-t-on, histoire de se rassurer, de pas penser qu’on leur avait volontairement refilé une maladie ou dieu sait quoi. C’était pas bon, pas bon du tout.

« Les gardes…ils disent...»
mauvaise formulation. Klaus lui avait juste attrapé la cuisse quand elle avait débauché pour lui demander d'un air entendu si elle voudrait toujours bien de lui quand elle dormirait dans un beau lit en ville. Elle déglutit. « il parait qu’on va aller en ville ? C’est quoi ces conneries, qu’est c’qui s’passe…qu… »

Elle n’arrivait pas vraiment à suivre le propre flux de ses questions, toute emportée par l’espoir qu’il saurait lui répondre, lui qui venait de la ville et qui daignait lui adresser la parole pour autre chose qu’un tirage de cartes ou une insulte graveleuse.
Se rendant compte que ses paroles s’emballaient, elle se tut un instant et respira un grand coup, farfouillant dans ses poches, évitant son regard.

« J’ai un truc pour toi. »


Elle était pas une voleuse. C’était pas…c’était pas son genre. Mais…
Axel Rosebury
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Axel Rosebury
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyMar 7 Mai - 12:57

La jeune femme commença par lui décrire le tourbillon de malade qui avait lieu dans les faubourgs. La fièvre, la mort, le sang… Qui n’était déjà pas inconnu à ce coin de la ville mais qui ne faisait qu’empirer de jour en jour. Dire qu’on pensait qu’on ne pouvait pas tomber plus bas. Axel l’observa quand elle s’arrêta au milieu d’une phrase, supportant son regard scrutateur.

Le rouquin hocha simplement la tête à la petite affirmation de la minière. Il devait vraiment avoir une sale gueule pour que ça se repère du premier coup d’œil… Enfin ce n’était pas non plus comme s’il cherchait désespérément à le cacher. Il était plutôt à la bonne enseigne comparé à d’autre personne et avait la possibilité de se soulager un peu lui-même, ce qui lui permettait de tenir un peu plus facilement. Il était bien conscient que ce n’était pas le cas de tout le monde. Au moins la jeune femme avait l’air, elle, d’allait pas trop mal. Heureusement qu’il y avait encore des gens sains.

Cela dit, si la santé avait l’air d’aller, le reste… Eh bien, la pauvre enfant avait l’air complètement paniqué en essayant de lui expliquer ce qui lui passait par la tête. Le rouquin lui laissa tranquillement le temps de remettre ses idées en place – après tout il n’était pas à une minute près même s’il avait des choses à faire. Et quand enfin une question se dessina dans ses phrases un peu hachés, ce fut pour s’interroger sur cette histoire de quarantaine… Encore. En soit, ça répondait à une des questions de l’herboriste : oui, l’info était redescendue jusqu’aux mines. C’était à n’en pas douter, de toute façon.

Il soupira légèrement en se passant une main dans les cheveux.

« Je ne sais pas si je vais pouvoir t’aider à en savoir beaucoup plus. T’as dû entendre qu’il y avait beaucoup de malade en ville… Et c’est malheureusement vrai. » Au moins une chose qu’il ne pouvait pas nier, à son plus grand regret. « Et beaucoup de monde cherche une solution en ce moment. Certains disent qu’on va autoriser les miniers qui ne sont pas malade à entrer dans la ville, d’autre que tous les malades vont être envoyés dans les Faubourgs… Mais ce ne sont que des rumeurs. »

Rien n’était certain. A chaque fois qu’il posait la question à quelqu’un, il obtenait une réponse différence et c’était assez dur de s’y retrouver dans le tumulte d’informations, toute plus invraisemblables les unes que les autres. La ville s’enflammer, et il en venait à espérer qu’une décision officielle ne tarderait pas à arriver, quelle qu’elle puisse être, au point où on en était. Les esprits s’échauffaient bien trop vite à rester ainsi dans le flou. Et vu d’où était venue la proposition, c’était impossible que la haute ne soit pas au courant de tout ce qui se tramait dans les rues… Axel se demandait bien ce qu’ils attendaient pour agir réellement et surtout, ce qui les retenait.

« Qu’est-ce que tu as entendu exactement ? »

Et hop il reprenait un coup d’information supplémentaire. Il finirait peut-être par réussir à mettre tout bout à bout, un jour, qui sait. Il la regarda se tortiller un peu pour fouiller dans ses poches et pencha légèrement la tête sur le côté à sa petite annonce. Elle semblait… Mal à l’aise ? Avait-il dit quelque chose d’irrespectueux ?

« Pour moi ? »

En voilà une surprise… c’était plutôt lui qui distribuait des choses en général. Surtout qu’il n’avait pas oublié la demande de la jeune femme depuis la dernière fois. Mais il avait juste manqué un peu d’occasion pour la réaliser.
Meryl Rosenthal
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyJeu 9 Mai - 18:39

La voix calme et constante d'Axel était rassurante. Apaisante même, si tant est qu'on puisse être apaisée dans un climat d'angoisse pareil.
L'homme avait entendu des rumeurs aussi, rien de très concret. Meryl n'arrivait pas à savoir si c'était positif ou négatif de rester ainsi dans le flou.

"C'est un garde...que j'connais. Il a dit...il a dit qu'j'irai peut-être en ville, comme j'étais pas malade." Elle fronça le nez pour montrer qu'elle mettait cette idée saugrenue en doute "Ca m'parait pas possible, jamais ils nous laisseront v'nir, y vont nous r'garder crever enfermés dans la faubourg et pis voilà." Après un moment de silence, elle ajouta "Mais l'est pas assez malin pour imaginer des trucs comme ça, l'a du entendre quelqu'un en parler"

C'était bien le problème des moments de crise, tout le monde entendait des choses, répétait, déformait, se trompait, exagérait, et ça finissait avec tout le monde en panique et des rumeurs plus acadabrantesques les unes que les autres. C'était pour ça qu'elle voulait parler à l'homme. S'il ne savait pas, il le dirait clairement, au lieu d'échaffauder des théories tirées par les cheveux.

"S'ils font passer une visite avec un toubib..." sa voix crissa comme une craie sur un tableau. Le souvenir de sa rencontre avec l'autre timbré était encore bien vivace.  "Plutôt crever ici que d'repasser chez l'aut' gugusse qu'est aux mines maintenant, y fait des saloperies avec nous quand on passe dans son cabinet, y sait qu'on a b'soin des papiers alors y s'croit tout permis, mais si y m'touche encore j'l'ouvre en deux d'puis les couilles jusqu'à la gorge" Elle cracha par terre avec mépris.

Enfin ça lui avait au moins servi à une chose. Elle fourra dans les mains de l'homme un chiffon crasseux noué par un bout de ficelle. Une douzaine de fioles en verre, capuchon scellé au plomb.

"C'est d'l'acide, fais gaffe."

Meryl disait ça avec aplomb en espérant que ça ferait son effet mais elle n'était pas sûre du tout de la signification du mot. Juste que ce truc avait fondre la porte. Ca devait pouvoir faire des trous dans autre chose...
Axel Rosebury
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Axel Rosebury
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyVen 10 Mai - 15:41

Les gardes… L’information laissa Axel légèrement pensif. Il en connaissait quelques-uns – il fallait bien pour faire son business – et en général pas les plus futé. Aurait-il dû être étonné qu’ils fassent parti de ceux qui contribuaient grandement à faire circuler l’information ? Il n’arrivait pas à se décider sur la chose. Autant cela n’amusait pas du tout certains policiers, qui se lançaient dans des répressions un peu violentes, autant les gardes des mines… Peut-être qu’eux aussi y voyait une porte de sortie, dans le fond. Il n’y aurait rien de surprenant à ça. Il se gratta un instant le crâne

« Je ne sais pas ce qu’il en ait. Je n’ai entendu aucune affirmation officielle, juste des ragots, tout comme toi. Mais en toute honnêteté, je ne pense pas que ça arrive. Ça serait bien une première… et la ville est trop à cran. Ça finirait en bain de sang. »

Et ce n’était pas une simple image pour faire peur. Les discours étaient beaucoup trop extrémistes et violent pour que les choses se passent de manière posée. Pour le peu que les habitants aient la bonne idée de se rassembler entre eux, ce qui ne tarderait pas à arriver, et l’effet de masse serait dévastateur.
C’était pas contre la première fois qu’il entendait parler d’une quelconque visite chez le médecin… ce qui lui fit lentement secouer la tête en un geste las. Qui était encore l’idiot qui avait pu inventer une histoire pareille et aussi stupide ?

« Tu t’imagines tous les gens des Faubourgs passer un visite médicale ? C’est invraisemblable. Ca prendrait des années, même en s’y mettant à plusieurs médecins. » Avec l’immense masse qu’il pouvait y avoir d’habitant près des mines, c’était presque impossible à envisager. Le rouquin eut un léger sourire au langage des plus imagés de la jeune femme, que le masque qui recouvrait le bas de son visage se chargea de dissimuler. En voilà une image des plus charmantes dans la bouche d’une demoiselle… Même si ses paroles étaient, elles, beaucoup moins rassurantes et il finit par froncer légèrement les sourcils. « J’avais entendu qu’un des médecin était un peu… particulier, mais je ne pensais pas qu’il s’en prenait directement aux gens. Tu saurais me dire qui a pu avoir des problèmes avec lui ? »

Pas qu’il puisse faire grand-chose mais… l’information était la monnaie d’échange la plus courante après tout. Cela dit, il n’eut pas à y penser bien longtemps puisque la minière lui mit bien rapidement dans les mains un vieux chiffon contenant… Des choses en verre, vu le bruit que cela fit en atterrissant dans ses paumes. Il s’apprêtait à défaire la petite ficelle quand Meryl lui annonça de quoi il s’agissait, ce qui figea ses doigts tenant le petit bout de corde. Son regard émeraude se posa sur la jeune femme d’un air étrange, tout étonnement ayant déserté ses prunelles.

« De l’acide… ? »
Répéta-t-il dans un petit murmure. « Ou est-ce que tu as dégotté ça… »

Une question qui n’attendait pas réellement de réponse. Il défit quand même le tissu avec précaution pour observer les quelques fioles à l’intérieur… Il ne pouvait pas attester du contenu mais n’était pas non plus assez idiot pour essayer d’ouvrir quoi que ce soit au milieu de nulle part. Il referma le tout avec précaution avant de le ranger tout aussi soigneusement au fin fond de son petit sac, s’assurant que tout soit bien calé et ne bougerait pas. Ça serait bête de créer un accident, n’est-ce pas ?

« C’est plus que quelques chutes de tissu que je te dois avec ça. D’ailleurs, il faudrait que tu me dises où te les déposer… Ou qu’on se recroise un de ces quatre sans que tu ne me saute dessus. »

Un petit clin d’œil complice à cette petite phrase. Il ne savait pas encore ce qu’il pourrait faire du présent de Meryl mais une chose était sûr, il n’oublierait pas son geste.
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] EmptyJeu 12 Déc - 17:48

"Qui qu'a eu des problèmes avec ce timbré ? N'importe qui qu'aura passé sa porte. Franchement pour pas avoir d'soucis avec un gars comme ça, faut être aussi j'té que lui."

C'était somme toute assez vrai. Elle ne voyait pas qui diable pouvait trouver ce type normal. Même pas compétent, ni chaleureux, juste normal. Personne. La question suivante la fit sourire et elle répondit avec applomb

"J'l'ai piqué pardi. Chez le doc, pour payer la consultation"


C'est vrai quoi. Vu ce qu'elle avait subit dans le cabinet, et que ce gars aurait probablement était ravi d'la zigouiller et d'la couper en rondelles pour la mettre en bocaux, quelques flacons d'acides piqués dans une armoire, ça faisait pas un si gros dédommagement. Même s'il s'en rendait compte il aurait beaucoup de mal à prouver que c'était elle. Meryl était pas idiote, elle gardait pas ce genre de choses chez elle et elle n'avait pas tardé à le refourguer.

"J'ai rien b'soin d'autre pour l'moment mais j'garde l'idée sous l'coude. Allez, j'm'arrache. Fais gaffe à toi, traîne pas trop dans l'froid."


Elle eu un petit geste machinal comme pour toucher la visière de sa casquette pour le saluer alors qu'elle ne la portait pas aujourd'hui, puis de détourna et fila sous le petit pont avant de disparaitre à l'angle.
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MessageSujet: Re: Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]   Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé] Empty

 
Lors que la puanteur s'y mesle et qu'elle dure [Terminé]
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