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 Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?

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Atrus Moreau
Serken Milice
Atrus Moreau
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Atrus Moreau
MessageSujet: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyDim 14 Avr - 0:42

Atrus Moreau


Surnom : La Charogne, Le Loup Rouge, L’Ordure… Des surnoms il en a plein et il déteste la plupart.

Âge : 48 ans

Ville de naissance : Draümstadt, Centre

Rang social : Autorité

Caste : Milice

Métier : Serken de la Milice en charge de la propagande

Avatar : Dishonored, Daud

Réfléchi ● Juste ● Patient ● Amicale ● Déterminé




Je suis ce que je suis


Je ressemble à...


Dossier médical du Serken Moreau

Atrus Moreau est un homme d’une quarantaine d’années d’un mètre soixante-dix-neuf pour 80 kilogrammes, solidement bâtis, en bonne santé. Apte au service.

Il a un visage sec, aimable et empreint de sévérité à la fois. Le front est large, les sourcils épais, aussi bruns que ses cheveux courts, coiffés en arrière, le nez est fin et se fronce aisément sous la contrariété et les lèvres sont peu souriantes. Lorsque cela arrive, il ne dévoile que rarement ses dents ; il dit lui-même ne pas aimer afficher sa dentition qui n’a pourtant rien de honteux.

Il a  été recousu plusieurs fois :
- A l’arrière du crâne après avoir heurté un coin de cheminée lorsqu’il était enfant.
- A la jambe gauche suite à une explosion dans les mines alors qu’il y servait comme garde.
- Au torse pour avoir pris un coup de poignard lors « d’agitations sociales » selon ses propres mots.
- Quelques points de sutures sur le front et le visage, à plusieurs reprises.

Il a eu plusieurs côtes brisées vers l’âge de 14 ans, lors d’une bagarre. Aucune séquelle à déplorer.

Il a une infime faiblesse sur le côté gauche, due à une fracture du genou qui le lance parfois en cas de changement de temps.

Ce mise à part, il n’a aucun problème majeur, si ce n’est un attrait pour l’alcool et une dépendance psychologique aux verres du soir. Il est donc sujet à subir des maladies du foie dans l’avenir.

Patient à surveiller de près.


Observations annexes :

Depuis quelques temps, il paraît plus froid, moins joyeux. Il ne doit pas aimer son travail autant qu’il le prétend.

Ses vêtements sont toutefois plus soignés, plus propres. La veste rouge a retrouvé de sa splendeur, même si elle n’est pas neuve. Elle a simplement bénéficié d’un tour à la teinturerie. Ses chemises sont désormais exemptes de tâches de sang, ce qui est plus qu’agréable pour la patientèle. Les faibles de nature tendaient à s’évanouir à cette simple vue dans mon cabinet. Seul point qui n’a pas changé, ses bottes, bien que cirées à la perfection, sont souvent crottées.

Récemment, je l’ai vu avec une arme de service, en sus de son poignard. Je sais qu’il transporte également sur lui des fioles contenant je ne sais trop quoi mais sans doute rien d’aussi innocent que du sucre. Il a également une flasque d’alcool, en métal, simple, sans fioriture si ce n’est un blason ou un emblème.


Je pense comme...


Journal du Serken Moreau



Fichu journée. C’est quoi encore cette idée à la con des grosses huiles pour promouvoir la prochaine session de recrutement-propagande en faveur de la milice ?

« Parlez de vous, dîtes un peu ce que vous aimez dans votre travail, pourquoi vous l’accomplissez… »…
Mais je leur chie à la gueule à tous ces abrutis !
Bon… Autant commencer à y réfléchir, ne serait-ce que pour montrer l’exemple… Après tout je suis en charge de la partie propagande de notre belle milice !

J’estime être une personne ouverte d’esprit mais il y a pas intérêt qu’un petit péteux -que je doive l’appeler Monsieur l’héritier ou Sac à merde- vienne me dire ce que je dois penser. Je fais ce travail, avec sérieux, parce que je le sais nécessaire et que je préfère être là que de laisser ma place à un de ses abrutis trop désireux de cogner sans réfléchir. Ce n’est pas ainsi que l’on instaure le respect mais bien la meilleure façon de se faire des ennemis.

Je ne conteste pas les ordres. S’il faut aller faire du ménage, je le fais. J’essaie simplement d’obtenir le résultat d’une manière qui ne va pas me retomber sur la tronche d’une façon encore plus puante. C’est vrai quoi ! Casser un bras et l’on voudra vous péter la tronche, donner une piécette et l’on quémandera à votre passage… Le calcul est vite fait : je préfère nettement le deuxième. Ca coûte moins que les frais médicaux et lorsque la plèbe devient trop chiante, je n’ai qu’à lâcher les chiens pour remettre les pendules à l’heure. C’est ce que l’on appelle manier la carotte et le bâton.

Je suis également une personne fidèle, pas tant envers la reine que la couronne. Certains appelleraient cela de la trahison que de faire la distinction. Moi j’appelle ça du bon sens. Etre fidèle à un être humain est une belle chose mais cette fidélité devient une stupidité à partir du moment où cette personne perd l’esprit. Et puis, j’estime que le rôle d’un milicien, et de tout défenseur de l’ordre, est de s’assurer de la pérennité du régime. Donc, en étant fidèle à la couronne et non à une personne, je n’ai pas à faire face à des questions si ardues que celle bien connue « et quand l’on sera gouverné par un autre, donnerais je ma fidélité ? ». Cela me permet de botter en touche, lorsque l’on me pose la question. Peu de gens comprennent la différence et c’est tant mieux. Je suis fidèle à la reine, aux héritiers, au régime, à tout ce que l’on peut mettre derrière. Mais évidemment, tant que la reine est sur le trône, et qu'elle ne se met pas à nous décréter que l'on doit effectuer un petit génocide de masse sans une raison valable (si tant est qu'il puisse y en avoir une) c'est à elle que va mon allégeance.

Mes journées sont longues, souvent éprouvantes. Il y a peut-être des gars pour aimer la violence et n’ont aucun mal à se regarder dans la glace mais ce n’est pas mon cas. J’ai noté dans un carnet le nom de chaque personne que j’ai tué au cours de ma carrière et la liste est diablement longue. Lorsque je referme les yeux, le soir et parfois en journée, je peux revoir tous ses visages empreints de colère, de peur, de haine, de rage, de tristesse, de peur, le sang giclant sous mes coups, le bruit des os se fracturant, sentir l’odeur ferrugineuse de ce liquide écarlate coulant dans les veines de chaque être humain. Cela me donne parfois envie de vomir, parfois de faire disparaître toutes ces pensées sinistres d’une balle et alors j’en place une dans la chambre, fait tourner le barillet et appui le canon contre ma tempe.  Parfois j’appuie sur la détente, souvent après le quatrième verre. Je ne m’en suis encore jamais collé une, mais ça viendra. Ca fera de la bouillie sur le tapis et la femme de ménage ne pourra même pas m’engueuler lorsqu’elle en trouvera des mois plus tard dans les coins et entre les lattes du plancher.

Le reste du temps, je n’ai rien de suicidaire. Je profite de la vie et fait mon boulot. Au fond, je l’aime bien ce travail. Une réputation de merde et personne pour vouloir me faire chier sérieusement. Je vais où je veux, pelote qui je veux et je ne manque de rien.

Après je ne m’entoure pas non plus d’un luxe extravagant. Je n’ai juste pas beaucoup d’exigences de ce côté-là. Tant que j’ai mon fauteuil, un plumard et un bureau pour travailler je suis content. Ah et j’ai aussi besoin d’un placard fermé pour ranger mes armes de service. Je n’ai aucune envie qu’un gosse se fasse sauter le caisson avec, surtout pas ma fille, Sarah.

Sarah donc… Une enfant intelligente, charmante, comme feu sa mère -c’est ce que j’ai appris sur son compte du moins-. Je ne sais pas comment lui dire qu’elle n’est pas ma fille mais celle d’une malheureuse que j’avais tuée par erreur. Un milicien qui fait dans la culpabilité, on aura tout vu pas vrai ? Bref, j’aime cette gamine comme tel et en la voyant grandir je me dis qu’il serait temps que je fasse quelque chose pour lui offrir une position plus confortable. Je suis sûr de pouvoir lui trouver une place dans les autorités, p’tet à la Mord…. Y en a un qui serait sans doute ravi de me faire une fleur… Ou pas…

Viens ensuite un autre point que j’aimerais aborder : je ne suis pas favorable à la contrebande et fait ce qu’il est possible pour ne pas être envahi par ses agents. Toutefois je crois qu’il vaudrait mieux offrir une offre légale plus intéressante pour régler le problème. Là, c’est aussi utile que pisser dans un violon pour faire de la musique, et encore on se soulage pas la vessie là. Il arrive également que l’on me propose argent et contrepartie en nature contre mon silence, ma cécité temporaire… L’on connaît tous la chanson et je n’ai jamais rien accepté. Si je décide de faire cadeau d’une perte de mémoire, c’est parce que je sais que la personne me sera redevable et j’aime avoir des débiteurs à mon service. C’est plus de renseignements et de cartes à jouer. Le nettoyage, ça se fait en temps et en heure. Choper une abeille lorsque l’on peut détruire la ruche est malavisé.

Et à parler de cartes à jouer, cela me fait penser que j’aime jouer aux cartes. Le seul problème c’est que j’ai une tendance à tricher, soit en ajoutant des cartes au jeu, soit en choisissant savamment ma place après avoir réajusté la décoration afin d’avoir les meilleurs reflets possibles. A une époque, je pariai même assez pour finir sur la paille.

Enfin il ne reste plus grand-chose à dire sur mon caractère, pas toujours facile. Parfois je gueule, avec ou sans raison. Le reste du temps, j’essaie d’être sympathique, de ne pas instaurer un climat de peur. Je reste méfiant. Ce n’est pas parce que la Milice est soudée comme pas deux que l’un d’eux va pas un jour vouloir me la faire à l’envers.

Bon, il est temps de finir par une liste des choses que j’aime : les whiskys, cognac et liqueurs. J’ai presque toujours une flasque sur moi, aimant bien m’en jeter une gorgée. C’est peut-être à cause de ça que le doc me traite d’alcoolique. Mais il commence à me gonfler celui-là alors je vais en changer. Il y en a d’autres en ville et puis  il ne m’apporte rien de plus, humainement et professionnellement. Il est trop attaché au secret médical et n’aime pas baver sur ses patients. C’est un bon gars, honnête. Je ne l’emmerde donc pas avec ça.

Et question nourriture, c’est la tarte tatin et le poulet rôti qui me réjouisse le plus.Et quelle est son attitude généralle ? A-t-il quelques manies ou vices cachés ? (5 lignes minimum


On m'a formé pour que je sois...


Niveau de force (de 1 à 10) : 7
Capacités de combat (de 1 à 10): 8
Atrus a appris à se battre, sans élégance. Son seul but c’est de gagner, peu importe comment.
Charisme (de 1 à 10) : 7
Atrus dégage une aura d’autorité, charmant aisément les gens. Il n’a aucun mal à obtenir ce qu’il veut.
Niveau d'éducation : 6
il a appris lors du cursus classique des autorités et s’est cultivé de son propre côté. Il considère que connaître plus d’un domaine permet de se mêler plus facilement aux assemblées et mieux prédire les réactions des gens face à un problème donné.
Niveau d'intelligence (de 1 à 10) : 6
L’intelligence du renard, la fourberie du serpent. C’est là les deux traits les plus remarquables chez lui. Mais il est aussi réfléchi et méthodique. Il usera de ce qui est à sa portée pour parvenir à ses fins : assurer la loi et l’ordre en ville.


Histoire de famille



Les copains (ou pas) de la Milice : Tous le monde est au même rang, qu’il leur ait refait le portrait ou non. Il les considère comme ses compagnons, sa famille. Et s’il y a des moutons noirs parmi eux, des gars pires que les autres, il ne leur voue aucune haine. Il se contente simplement de les garder à l’œil et de rattraper les conneries si besoin avant de les corriger.

La reine
: elle donne les ordres et il ne la contestera pas ouvertement. Il lui reste, malgré tout, fidèle puisqu'elle incarne le royaume. S’il n’est pas d’accord avec une demande, et qu’il pense qu’il y a une solution stratégiquement plus efficace, il n’hésitera pas à la proposer mais fera tout pour ne pas donner l'impression de s'opposer à elle.  

Sa fille Sarah : Cette petite demoiselle est sa petite lumière. Même si elle n’ait pas sa fille biologique, il l’aime comme tel et ne laissera personne s’en tirer vivant s’il lui était fait du mal. Il peut être très gâteau avec elle et elle sait comment en tirer profit. Toutefois il ne lui donnera jamais de secrets d’état. Elle a encore une année à tirer comme garde des mines, sauf s’il décide de « l’aider un peu ».


Bout de moi



La vie, c’est une vieille pute. Vous croyez qu’elle va vous donnez que du plaisir et elle vous refile pas mal de saloperies dont vous ne guérissez pas toujours très bien.

Mon père était un journaliste, un gratte-merde comme on les appelle parfois à la caserne. Il était tous le temps à la recherche d’un scoop, d’une grande vérité sordide à faire éclater. Mais je l’aimais bien, ce vieux sac à vin. Il m’a appris pas mal de trucs sur la vie, comme comment choper la gueuse sans jouer la carte de l’uniforme. Aujourd’hui, je me demande si c’est un truc qu’un père devrait apprendre à son gosse mais bon j’avais quinze ans et il était persuadé que j’allais sauter ma chienne de sœur. C’est vrai qu’elle était pas mal roulée et avait le feu au cul mais c’était ma sœur, et elle était con comme un placard. Et là j’insulte vraiment ce pauvre placard, dans lequel je pouvais au moins ranger mes fringues.

Vous voulez une preuve de son intelligence hors norme ? Elle a sauté par la fenêtre pour rattraper son chapeau. Elle était au troisième étage. Et elle était tellement incapable de quoi que ce soit qu’elle s’est ratée. Elle est morte trois jours plus tard, tous les os de son corps brisé. Je l’ai vu mourir lentement, pensant par instant à l’étouffer pour abréger ses souffrances. Je ne l’ai pas fait et je ne parviens pas à me dire que c’était la bonne décision. J’ai dû regarder mes parents se persuader qu’elle allait s’en tirer. Ils refusaient de voir que les séquelles auraient été trop grandes. J’avais seize ans et je fus envoyé peu après dans les faubourgs pour faire mon service en tant que garde des mines, ce qui me permit de passer à autre chose. N’aimant pas les parvenus profitant de leurs relations, et n’ayant de toute façon pas l’or pour me priver de ces jours merveilleux, je les accomplissais avec une certaine joie.

Etre garde, c’est long et emmerdant. Seul avantage : les filles cèdent facilement. Mais comme je n’étais pas du genre à aimer ce genre de passe-droit, même pour une passe gratuite et préférant ne pas abuser de mon autorité, je restais souvent sur la béquille. Il y en avait pourtant des jolies petites paires de fesses remuantes sous la couche de suie et de charbon et les volontaires n’étaient pas rares. Se sentaient-elles forcées, obligées ? Voilà bien le souci de l’uniforme : on se met à se poser des questions dans ce genre, à un moment de sa vie.

Je garde un bon souvenir de ce temps malgré tout. Avec les gars, l’on faisait nos preuves, l’on distinguait ceux ayant des ambitions de ceux qui n’en avaient pas et des plus rares désireux de faire carrière dans les faubourgs. Il y en avait. Je les ai toujours respectés, pour vouloir vivre dans un tel environnement, sournois et cruel. J’avais quelques bons amis à l’époque, chez les mineurs comme les gardes. J’ai gardé contact avec la plupart, même s’il est plus difficile désormais d’avoir une relation normale entre nous. C’est ça aussi être milicien. On n’est plus regardé de la même façon. L’on devient très vite le connard au service de la Reine, celui qui vous pourrie la vie.

Dans les anecdotes de mon service dans la garde, il y a cet incident. J’étais de faction aux mines quand il y a eu un coup de grisou qui a provoqué une explosion magistrale. Je me suis retrouvé projeté au sol et ait eu la jambe gauche coincée sous une pierre. C’est lorsqu’un mineur m’a dégagé de là que j’ai senti la douleur, violente, atrocement violente. C’était une belle fracture, et comme j’étais déjà une sacrée tête de lard je l’ai envoyé aider les autres pendant que je me trainai vers la sortie. J’étais vivant, c’était tout ce qui comptait. D’autres n’avaient pas cette chance et une fois soignée je suis revenu pour donner un coup de main. J’ai surtout tenu des listes et donner des directives claires dans ce chaos. Il fallait que quelqu’un le fasse et j’avais déjà le sens du commandement. Et une fois le calme revenu, j’ai maudit les jours de convalescence. Ne pouvoir rien faire était un supplice, peu importait le nombre de choses dont je pouvais profiter en attendant comme de la lecture et du repos.

Puis je suis entré à la Marketpolizei, là où d’autres passaient par la Mordkomission en se disant qu’ils auraient plus de chance d’être pris dans la Milice. Bande d’abrutis ! Le job principal de la milice c’est de lutter contre les trafics des rebelles, et museler les journaux pirates. Donc, autant aller avec les plus concernés. Les crimes, c’est pas mal mais bon… Un milicien, ça fait les crimes ça les cherche pas ! C’était ma conception à l’époque et je la trouve toujours assez bien vu.

Je n’y suis resté toutefois que deux années, pour faire mes preuves avant de demander à intégrer la milice. C’était mon objectif : défendre le régime, intégrer ce groupe pour le discipliner un peu, lui apprendre une façon de faire sans doute tout aussi violente et dégueulasse mais plus réfléchi. Je ne sais pas, je devais vouloir changer les choses quand j’étais jeune. J’étais un idéaliste qui cachait bien son jeu. Je me rappelle que l’on m’avait demandé si je pensais que la Milice devait se soucier de la moralité et je leur ai simplement répondu que le chien ne se soucie pas d’avoir du papier pour s’essuyer le cul. Je n’avais pas répondu à la question, pas directement, pour ne pas mentir. Je n’aurais pas pu dire « oui, il faut de la morale dans ce corps. ». L’on m’aurait renvoyé dans mes pénates sucer mon pouce. La moralité, il faut s’asseoir dessus à longueur de journée. Pour autant un milicien ne doit pas être immoral, à mon humble avis. Ce qu’il doit être c’est amoral, afin de pouvoir agir sans se demander si c’est bien ou mal. Nous avons un travail à accomplir qui est difficile, sombre et l’on souffre autant que nos victimes. Intéressant ce choix de mot d’ailleurs « victime ». C’est bien la preuve que j’estime que nos actions ne sont pas toujours des plus justifiés.

Et voilà, après ça j’enfilai mon beau costume rouge. Il allait déguster, vieillir et s’user, comme moi. Et comme moi il a survécu. Je n’ai eu qu’à le plonger dans de la teinture pour le faire paraître plus neuf. J’espère ne pas devoir faire de même pour mes cheveux lorsqu’ils blanchiront, que je les assumerai mais ça je ne peux pas savoir encore. En tout cas je ne pourrais jamais faire ça avec mon âme. Elle a perdu de sa blancheur, irrémédiablement.

Ma troisième mission, fut à la fois ma pire et ma meilleure journée. Avec un autre nouveau, l’on se rendit dans un pub du Centre avec ordre de molester un peu le patron, faire de la casse pour lui rappeler que l’on n’insultait pas la couronne et ne trafiquait pas dans sa cave. C’était un sacré gaillard et il encaissait bien, même s’il a fini au sol, le nez en sang, implorant pitié. Je l’ai assommé pour la bonne cause puis j’ai dû aller aider mon collègue pris à partie par les clients alcoolisés ou pas. Ca a castagné dur et dans la bagarre j’ai repoussé une servante sur une table. « Crac » que ça a fait. C’était sa nuque. Je l’avais buté. Pas de « Oh merde », rien. J’ai juste eu envie de me tirer une balle après la baston en voyant qu’elle avait une petite fille de deux ans qui l’appelait et la secouait. Personne voulait s’occuper d’une morveuse alors je l’ai emmené. L’autre con qui m’accompagnait s’est foutu de ma gueule et je l’ai envoyé dans le puit. J’avais les nerfs. Je suis allé le récupérer au milieu de la nuit. Je savais qu’il était vivant vu qu’il gueulait comme un âne. A la Caserne, ca a été pareille mais je n’avais pas de puit alors je les ai envoyé se faire foutre et j’ai fait mon rapport au Kapo.

J’ai passé les quinze années suivantes à constituer mon dossier, défenestrer des gens, briser des os, maintenir l’ordre et remplir les missions, aussi infâmes soient elles. Je n’ai jamais faibli. Je ne cherchai pas à être le meilleur, juste à montrer que j’en voulais et que j’étais le meilleur de notre belle ban


Derrière l'écran...

Je, soussigné ... déclare avoir pris connaissance du règlement et m'engage à suivre les règles de bonne conduite sur le forum.
Comment avez-vous découvert le forum ? : Oh je n’en suis pas à mon premier rodéo ici…
Un petit message ? Le Maître cire ses bottes tous les jours


Dernière édition par Atrus Moreau le Lun 15 Avr - 19:42, édité 5 fois
Jonathan R. Grüber
Docteur
Jonathan R. Grüber
Jonathan R. Grüber
Jonathan R. Grüber
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyDim 14 Avr - 16:13

Bienvenuuuuuuuuuue (enfin, rebienvenue 8D)

Encore un super personnage et un super choix d'avatar omg ** J'ai hâte de voir ce Milicien nous rejoindre 8D
Lüwen De Clèves
Ministre de l'Intérieur
Lüwen De Clèves
Lüwen De Clèves
Lüwen De Clèves
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyDim 14 Avr - 23:11

Rebienvenue boule de poil !

(j'avais envie de sortir ça)

~
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyLun 15 Avr - 14:24

Tu peux venir me cirer les bottes si tu veux !

Ton personnage me semble bien, ça fait toujours plaisir de voir des toutous de la Reine par ici...
Cependant deux/trois petites choses (le Maître aime chipoter) :

- Dans ta Bobine, tu as laissé "Kapo" à la place de "Serken"
- Que veux-tu dire par
"La reine : elle donne les ordres et il ne la contestera pas ouvertement./qu’il pense qu’il y a une solution stratégiquement plus efficace, il n’hésitera pas à la proposer" ?
Notre mégère Reine adorée est très susceptible, et nous ne sommes pas certains qu'elle garderait dans ses rangs un Serken remettant en doute ses choix.
- En suite, tu te doutes que la Milice étant sous les ordres de la reine, c'est elle-même qui désigne qui va évoluer et monter en grade. Le Kapo et Serken doivent donc, en toute logique, être ses plus fidèles fervents et lui baiser les pieds ! Hors ce cher Atrus ne semble pas grandement porter la reine dans son cœur. Par conséquent, pour que le Serken soit logique avec la Milice, il faudrait qu'il respecte beaucoup la reine !

Je te laisse rectifier ça petit chien !
Atrus Moreau
Serken Milice
Atrus Moreau
Atrus Moreau
Atrus Moreau
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyLun 15 Avr - 14:37

Hey,

J'avais manqué ce kapo... Je modifie donc ça.

Pour ce passage : "elle donne les ordres et il ne la contestera pas ouvertement. S’il n’est pas d’accord avec une demande, et qu’il pense qu’il y a une solution stratégiquement plus efficace, il n’hésitera pas à la proposer." ça me paraissait clair mais ça ne l'est p'tet que dans ma tête (ce serait pas nouveau^^). Ce que je souhaite dire c'est qu'il reconnaît son autorité, et n'ira pas dire qu'elle n'est qu'une mégère susceptible pas toujours aussi avisée qu'elle aimerait le faire croire et que dans le cas où, par exemple, il recevrait l'ordre d'arrêter immédiatement un individu précis pour avoir rédigé un article contre le régime, il suggérerait de le laisser libre encore un peu pour prendre le plus de complices possibles. Après tout si l'on en connaît un, l'on peut espérer en attraper d'autres.
C'était l'idée, je sais pas si l'explication rend ça plus clair.

Pour le respect envers la reine, il est vrai que j'avais envisagé que le personnage ne la regarderait pas avec un respect et une admiration parfaite, qu'il ne serait pas juste un mouton fidèle à la souveraine ; je distinguai la fidélité au régime de la fidélité envers le gouvernant en fait. De plus la Reine, comme n'importe quel personne, ne pouvant porter son jugement que sur ce qu'elle sait et voit ce point ne me semblait pas poser de difficultés mais si souci il y a quand même je modifierai. Je relirais donc ce point en détails.

Wouf à vous Maître !
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyLun 15 Avr - 19:13

Merci bien pour la modification !

Concernant ton personnage, ton explication me va.
Je te préviens cependant à nouveau, ton Serken peut "conseiller" des choses à la Reine, mais ceci reste très mal vu de ne pas lui obéir pleinement et entière et elle aura donc un oeil attentif sur ta personne, tes agissements et ton comportement... Après tout, tu te dois de montrer une fidélité et une discipline plus qu'exemplaire.
Donc attention à tes faits et gestes lorsque tu joues sur le forum... Ou gare aux petites surprises <3

Je te laisse juste revoir ta répartition de point avec le système que nous avons mis en place (comme ça tu n'auras pas à le refaire), et c'est bon pour nous.
Atrus Moreau
Serken Milice
Atrus Moreau
Atrus Moreau
Atrus Moreau
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyLun 15 Avr - 19:43

C'est bien pris en compte !
Et les compétences ont été modifié.
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? EmptyMar 16 Avr - 10:33

Bienvenue !



Et voila, une petite validation supplémentaire !

Tu connais la routine depuis le temps : le carnet de bord, les liens du profil...
Et tu sais où trouver les joueurs ;-)

N'oublie pas d'aller poster dans le topic d’ouverture de ta caste si tu le souhaites : Fermeture d'enquête

Vagabonde bien dans les rues, fidèle chien.


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MessageSujet: Re: Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?   Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ? Empty

 
Atrus Moreau, force et honneur dans la Milice ?
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