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 Prudence L. Steiner

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Prudence L. Steiner
Ingénieure
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
MessageSujet: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptySam 1 Juin - 18:23

[Prudence Lincoln Steiner]


Surnom : Essayez donc.

Âge : Trente-huit ans.

Ville de naissance : Sältzburg.

Rang social : Érudite.

Caste : Ingénieure.

Métier : Prothésiste.

Avatar : Integra Hellsing • Hellsing

[Sérieuse] • [Passionnée] • [Renfermée] • [Impatiente] • [Tenace]




Je suis ce que je suis


Je ressemble à...


C’est d’abord une odeur de cigare froid, de vieilles fleurs et d’huile de coude. Une liane noueuse qui s’étire plus haut que tant d’autres : un mètre quatre-vingts de récifs où s’écorcher. Des membres fins prolongent le corps gracile, souffrant d’une nutrition aléatoire et d’heures de travail mal comptées. Carcasse usée de banshee maladive, comme sur le point de se craqueler. Il lui arrive parfois de gémir entre ses dents, quand personne ne l’entend, alors que son dos lui rappelle qu’elle s’est trop penchée. Elle est un phare perché sur une falaise en train de s’effondrer. Prudence reste droite pourtant. Ses talons font tonner son pas lourd sur le sol métallique des Ateliers. Sa stature en impose, tige de fer qu’il semble impossible de briser. Ses épaules roulent sous ses vêtements de travail : chemise blanche surmontée d’un gilet, les plis enfoncés dans un pantalon large. Une poitrine menue qu’elle laisse souvent libre, par confort. Des hanches étroites, à peine modelées par la puberté. Ses épaules roulent sous un manteau large aux épaulettes carrées.

Prudence est toute en angles : le menton pointu, le nez droit, les pommettes saillant quelque peu au-dessus des joues. Des prunelles d’un bleu mordant à travers le filtre hyalin de ses lunettes. Elle ne se maquille jamais : aussi, chacun peut remarquer les cernes violacés sous les yeux injectés de fatigue. Ou encore cette peau abîmée par le travail, striée de cellulite, ces lèvres gercées, ces dents un peu jaunies. Le derme diaphane, presque translucide, laissant voir le complexe agencement sanguin à certains endroits. Le front souvent creusé d’une ligne songeuse. Parfois, une tache noire maquille une joue de ce visage longiligne entouré d’épais cheveux blonds. Contaminés par l’ambiance poisseuse des ateliers, mèches couvertes d’une fine pellicule de graisse : elle les attache en chignon mal agencé, pour qu’elles ne la dérangent pas. Libère la longue cascade qui coule jusqu’au bas de ses reins, une fois rentrée chez elle. Déboutonne sa chemise étriquée. Allonge son vaisseau abîmé. Et fait claquer son allume-feu, pour un dernier cigarillo.


Je pense comme...


Aussi froide et méthodique que ses machines. Elle a toujours ce petit air pincé, guindé, cette force dans la voix. Un esprit vif à la répartie tranchante. Prudence s’impose avant de laisser à l’autre le temps de le faire. Prend de la place, quitte à arracher celle qu’on ne veut pas lui donner. L’érudite n’a pas le temps pour les caprices d’autrui ; n’a de temps pour rien d’autre que ses propres travaux. Elle en accordera à ceux qui, selon elle, pourront servir ses intérêts. Il est difficile, voire impossible, de l’aborder pour autre chose que ses inventions. Elle cherche toujours plus de moyens, toujours plus d’innovations, pour se vouer à son unique épouse. N’ira jamais user de ses Petites mains jusqu’à la trame – elles sont trop précieuses, trop longues à former – mais fera peu de cas de ses propres horaires ou de son rythme de vie. Il arrive de trouver cette bricoleuse habile affalée sur son étal, le chignon défait, la main serrant mollement un tournevis. Elle s’use, Prudence. Sait, au fond, qu’un jour le mécanisme qui tient sa carcasse debout se disloquera. Mais grappille encore des bribes de vitalité, creusant dans le puits de ses forces déjà presque asséché.

Elle se sent sur le point d’imploser, Prudence. Elle a appris à manier les outils les plus compliqués, construire des prothèses fonctionnelles, résoudre les calculs les plus ardus. Mais jamais à sociabiliser comme il faut. Personne, même à l’Atelier, même à l’université, ne connaît vraiment Prudence Steiner. Elle entre, salue chaque âme qui trime, et s’assied à son atelier. Repars le soir, ou le lendemain peut-être. Se retrouve dans le lit de quelqu’un, parfois – elle n’invite personne. Et celles et ceux qui ont éprouvé sa chair n’ont jamais pu en savoir plus. Prudence ne se confie pas. Il paraît que son seul ami est mort ; à son évocation, elle serrera les dents. Esquissera un petit sourire, pince-sans-rire. Dira que c’était un idiot emporté par sa propre déchéance, qu’il le méritait, quelque part. Assurera qu’elle s’en est remise, la menteuse. Elle sent encore le deuil gratter les parois de sa mémoire, avec ses ongles sales. Le remords lui tordre le ventre. Elle aurait dû être plus présente. Il était le seul, après tout, à savoir ô combien elle aime le vivant. Elle aurait aimé avoir une plante, ou un animal de compagnie – mais raisonnable, s’est abstenu, craignant qu’ils meurent à cause du manque d’attention. Alors il lui a acheté un petit chat en bois.

Car Prudence drape son vieil idéalisme dans un pragmatisme froid. L’expérience lui souffle qu’elle ne sauvera personne avec ses bricoles. Qu’elle ne devrait pas s’encombrer de sentimentalisme. Mais elle n’oubliera pas les moignons à vif des travailleurs, leurs nez broyés, leur œil manquant, leurs mains brisées. Leurs malheurs oubliés. Elle se souvient de chaque client. Chaque merci. Chaque découverte du membre remplacé, du semblant de confiance en soi retrouvé. Chaque étonnement face aux tarifs beaucoup trop bas pour une prothèse. Et elle s’imagine que cela vaut bien toute sa fatigue.



On m'a formé pour que je sois...


Niveau de force (de 1 à 10) :
5 • Chariots de Sel échoués devant son étal. Elle roule des épaules Prudence, entrechocs de ligaments, avant de se saisir, gémissant, de la matière brute. Ses articulations souffrent, étirées par le poids qui s’est pourtant, au fil des années, rendu plus léger à force de l’endosser.  
Capacités de combat (de 1 à 10):
2 • Le cocon des Ingénieurs en devenir renferme parfois les pires rancœurs. Maintes fois, elle a dû se défendre – sous le nez des Professeurs. Mordre le derme et griffer l’ego. Désormais, Prudence n’en a plus l’utilité ; mais il lui reste peut-être des scories de ses vieux réflexes.
Charisme (de 1 à 10) :
8 • Elle a le regard franc et les épaules solides. La démarche décidée, la voix qui tonne pour couvrir les borborygmes huileux des Ateliers mécaniques. Pas de doute : quand elle entre, les Petites mains font silence, et les autres s’inclinent.
Niveau d'éducation :
7 (5+2 points bonus) • Arrachée à l’enfance pour épouser la science. Mariée à la caresse du Sel, aux grondements des machines et au silence d’un écorché.
Niveau d'intelligence (de 1 à 10) :
7 (6+1 point bonus) • Les froides épousailles ont modelé son cerveau ; entraîné pour turbiner tel un engrenage infernal. Ses lucides conclusions en sortent comme du papier à musique d’un orgue de Barbarie. Les Érudits l’ont rendue perspicace, apte à décoder Draümbell et ceux qui y déambulent. Logique froide, en dépit d’émotions enterrées sur le point d’imploser.  


Histoire de famille



Famille Lincoln • Miniers parmi les miniers. Des anonymes. Seule Prudence s’est échappée de la gueule béante qui a englouti sa famille, il y a bien longtemps. Elle ne porte d’eux que le nom. L’Hörschule a fait de sa mémoire un palimpseste, collant sur sa famille biologique un voile opaque. Et se souvient plus ou moins du goût rance de l’espèce de soupe servie dans son enfance. Ils ne sont que des visages presque effacés, des voix dont elle ne reconnaîtra jamais le timbre.

Magnus H. Grüber (décédé) • Frère d’armes. Loyal compagnon, il l’a aidée à façonner ses prothèses. Ami d’enfance, partenaire de bancs de l’école, lien de passion platonique. Un brillant esprit, ponctionné peu à peu par la Sélidoine qu’il s’injectait régulièrement dans les veines. Peut-être que c’est elle qui l’a tué. Ou peut-être est-ce son fournisseur, infiltré depuis longtemps à la Marketpolitzei, guère plus reluisante. Prudence l’a enterré seule, sans fleurs, ni clairons, ni larmes. Mais sous le masque de verre, l’envie de vengeance s’enracine, et le deuil avec elle.  



Bout de moi



262 • Sältzburg l’étouffée. Portant sur son dos rachitique la carcasse de Draümstadt. Aucun Minier ne peut se targuer d’en avoir vu le sommet. Et la famille de Prudence en fait partie. Elle ne s’en souvient pas. Trop jeune. Trop petite, arrachée de cette chrysalide malingre avant d’avoir l’âge d’être sevrée. Il n’y a que des visages. Flous. Des pleurs, aussi. Elle croit se souvenir que sa mère était épuisée. Qu’elle était la quatrième, ou la troisième peut-être, d’une fratrie de cinq. Le ventre de la génitrice, matrice harassée, en a porté huit. Trois morts. L’un in utero, l’autre à la naissance, le troisième emporté par la fièvre des Mines. De cela, Prudence ne s’en souvient pas.

267 • Prometteur. Le mot est lâché. Les Lincoln oscillent entre soulagement et tristesse. Une bouche de moins à nourrir, certes. Mais une paire de mains en moins à envoyer à la mine pour ramener quelques miettes de plus. Et enfin, un esprit volé, qui les oubliera. À l’époque, Prudence comprend. Plus ou moins. Enfant discrète, presque spectrale, dont on n’aurait pas soupçonné la vivacité d’esprit avant le fameux test. Elle part sans se retourner, ne retenant de son passé qu’une initiale sur des feuilles de papier. La môme se liera d’amitié avec Magnus H., un petit garçon des faubourgs.  

274 • Fillette réservée, Prudence n’en reste pas moins observatrice. Et si la gamine semble passive, une mécanique bien huilée par les Professeurs tourne dans sa caboche. Avant de s’affoler, quand lors d’une visite sous haute surveillance des Mines, son regard trébuche sur les gueules cassées qui s’échinent malgré tout. Squelettes mutilés dont les os ondulent et craquent sous la chair étique et le tissu troué. Elle a déjà tracé son avenir, et veut se tourner vers l’ingénierie et ses rouages compliqués. Mais doute. Magnus, futur Grüber, lui offre alors une promesse : à deux, en alliant technique et médecine, ils sauront remplacer ce qui manque.

280 • Études laborieuses. À la sortie des amphithéâtres, Prudence et Magnus s’enferment pour élaborer leurs prothèses : bras mécaniques, jambes de métal, masques de fer. Elle devient apprentie d’un constructeur d’automates pour étudier leurs mouvements ; lui s’engage dans une morgue, disséquant les macchabées sans famille. Les deux développent en parallèle leurs addictions : le cigare pour elle, la Sélidoine pour lui. Parfois, une relation d’un soir – ou plus – vient partager la couche de l’apprentie ; mais cela ne va jamais plus loin.

290 • Le voile de leurs incertitudes se lève : leur atelier est inauguré. Les jambes artificielles soutiennent les corps endoloris ; les bras peuvent être munis de crochets ou de pinces, au lieu de mains. Délicat alliage de Sel et de bois, maintenu par des ceintures discrètes. Aux fourneaux, Prudence dirige l’atelier de fabrication ; Magnus complète les carcasses mutilées. Et ceux-là le leur rendent bien : pas un jour sans qu’ils n’entendent leurs remerciements. Et pourtant, les deux Érudits vivent tout juste de leur travail. Prudence est la première à remarquer les anomalies dans leurs comptes ; Magnus, le second.

295 • Les tensions gangrènent leur passion pour leur métier. Leur atelier tourne au ralenti, faute de moyens ; ils ont dû remercier du monde. Et les non-dits explosent. Magnus est criblé de dettes : la faute à un Contrebandier, infiltré à la Marketpolitzei, qui lui demande toujours plus en échange de son silence et d’un peu de Sélidoine. Le jour de sa confrontation avec sa consœur, une ecchymose noirâtre entoure son œil bouffi. Prudence a, elle, cassé les prix sur bon nombre de ses commandes pour les Miniers. La dispute pousse les Petites mains à s’éclipser, effrayées par les cris de colère de leurs maîtres. Prudence convainc son ami de cesser toute consommation, jusqu’au règlement de sa dette.

298 • Plusieurs jours que Magnus ne se montre pas à l’atelier. Le manque le quitte peu à peu, après des mois de travail sous la surveillance accrue de Prudence. Il n’aurait jamais disparu sans la prévenir. Elle se rend alors chez lui, comme jamais auparavant – ils n’ont jamais enfreint les limites de leurs vies privées. Pas de réponse. Le voisinage lui confirme qu’il est pourtant bien rentré chez lui, sans jamais en être ressorti. Elle retourne alors crocheter la porte. Et découvre l’appartement saccagé, vomissant des débris de lampes, de meubles éventrés et de livres déchirés. Et, au milieu du salon, le corps pourrissant de son meilleur ami.

300 • Époque actuelle. Prudence a fait enterrer Magnus discrètement, sans informer qui que ce soit. Seule à l’accompagner dans son dernier voyage, sans savoir qui l’y a précipité. Elle fait passer sa mort pour « regrettable accident », craignant les représailles des ennemis de son défunt comparse. Depuis, elle gère seule la fabrique de prothèses, gagnant en prestige et en sympathie, évitant tout contact avec la police. Tout en sachant que son deuil ne se terminera jamais.



Derrière l'écran...

Je, soussignée Khendra déclare avoir pris connaissance du règlement et m'engage à suivre les règles de bonne conduite sur le forum.
Comment avez-vous découvert le forum ? : Via Facebook et des partenariats !
Un petit message ? Ça fait un petit moment que je croise votre joli RPG et je suis contente d'avoir enfin une idée. J'espère que ma petite vous plaira  Prudence L. Steiner 675865945


Dernière édition par Prudence L. Steiner le Sam 8 Juin - 16:27, édité 3 fois
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyLun 3 Juin - 15:20

Très bel avatar, Lady Prudence !

N'hésite pas à nous faire un coucou lorsque tu aura terminé ta fiche !
Prudence L. Steiner
Ingénieure
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyLun 3 Juin - 23:25

Merci à toi, cher Maître ♥ Je ferai signe ! Le reste devrait arriver cette semaine c:
Kay Jäger
Milice
Kay Jäger
Kay Jäger
Kay Jäger
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyMar 4 Juin - 9:00

Bienvenue, j'adore l'idée d'une prothésiste ! Very Happy
Prudence L. Steiner
Ingénieure
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptySam 8 Juin - 16:28

Merci à toi Kay ! Oui j'imagine qu'elle pourra se rendre utile par ici I love you

Et j'ai terminé ! Prudence L. Steiner 2897450336
Lüwen De Clèves
Ministre de l'Intérieur
Lüwen De Clèves
Lüwen De Clèves
Lüwen De Clèves
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyDim 9 Juin - 12:04

Bienvenue à toi :3

Bravo pour ta fifiche I love you
Prudence L. Steiner
Ingénieure
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
Prudence L. Steiner
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyLun 10 Juin - 16:31

Merci monsieur le ministre Very Happy
Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner EmptyMer 12 Juin - 10:34

Bienvenue !



Bonjour et bienvenue, le Maître te salue bien bas.

Te voilà désormais validé et prêt à rejoindre la ville.

N'oublies pas de créer ton journal de bord (obligatoire). Ensuite tu pourras aller faire quelques demandes spéciales si tu as besoin d'un lieu en particulier. Si tu as envie de te faire la main, tu pourras également t’entraîner sur le rp de groupe réservé ICI.

Etant donné l'épidémie qui sévit en ville, nous t'invitons à aller lancer ton petit dé de maladie, en souhaitant que tu échappe à tout ceci ~

PS : Pense à mettre les liens de ton Journal de bord et de ta fiche dans le profil, pour que les copains puissent voir plus facilement les aventures de ta vie.

Au plaisir de te croiser !


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MessageSujet: Re: Prudence L. Steiner   Prudence L. Steiner Empty

 
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