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 Maudits journaux pirates !

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Maître des Mines
Administrateur suprême
Maître des Mines
Maître des Mines
Maître des Mines
MessageSujet: Maudits journaux pirates !   Maudits journaux pirates ! EmptyMar 26 Juin - 15:07

Maudits journaux pirates !



Ceci est un event d'introduction, c'est à dire un sujet ouvert pour vous permettre d'entrer doucement dans l'intrigue, et de vous échauffer un peu avant de commencer à jouer.
Il n'est pas obligatoire d'y participer.
Vous n'êtes autorisé à poster qu'une seule réponse en réaction au post du MdJ
Amusez-vous bien !


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Pour la première fois depuis que l'Histoire est fouillée, un journal pirate circule entre toutes les mains. On se l'arrache, et le journaliste qui l'a mis en circulation peine à suivre la cadence. La milice ne peut rien faire, même si elle essaye de récupérer les numéros en circulation.

D'habitude les Habitants sont obéissants, et favorisent le journal officiel mais cette fois c'est différent.
Une seule gazette parle des meurtres, donnes des détails, explique et même : montre une photo.
Que penser de ce corps nu, privé de sa tête, étalé sur le pavé à la sortie de la zone souterraine ?
La ville n'a pas peur, pas encore.
Elle est fascinée.


Ulric De Clèves
Maître de la Forge
Ulric De Clèves
Ulric De Clèves
Ulric De Clèves
MessageSujet: Re: Maudits journaux pirates !   Maudits journaux pirates ! EmptyLun 12 Nov - 15:04

Comme chaque matin, le Maître de la Forge prenait son petit-déjeuner en lisant les journaux. Il aimait se tenir informer des dernières nouvelles, même si le plus souvent la censure était passée par là pour offrir une version moins défavorable, plus plaisante aux yeux des seigneurs de la ville. Mais à côté des journaux habituels, il y en avait un nouveau, visiblement pas sortie des presses officielles à en juger par le contenu de ses articles. Pour la première fois, un journaliste osait parler des meurtres récents, divulguer la photo d’un corps nu, décapité, reposant sur les pavés à la sortie de la zone souterraine. Ulric sait que la milice cherche à récupérer ses maudits journaux. Il sait aussi que le conserver lui serait néfaste. Alors il le lit avec attention, note dans son journal de cuir, les éléments intéressants, au cas où, pour ne pas les oublier. Il ne fait après tout que reprendre des rumeurs, des histoires qu’il aurait pu entendre en trainant dans la rue.

Depuis le début de l’affaire, il se demande pourquoi l’on cherche à étouffer l’histoire. Elle est pourtant sur toutes les lèvres, ne pas régler la question une fois pour toute, même discrètement, est une erreur impardonnable à ses yeux. Son instinct lui hurle d’agir, de trouver l’assassin et le stopper mais sa raison le retient. Il a beau être lié à l’une des plus importantes familles du moment, il sait qu’il n’est pas intouchable. Alors il observe, il écoute les rumeurs. Désormais il est rare qu’il n’est une arme pour se défendre, parfois ce n’est qu’une canne, parfois un poignard ou une dague. Il est facile pour lui de s’en procurer. Il a le métal, l’enclume et le savoir. Il n’a pas peur de l’assassin, au contraire il espère même qu’il le prenne pour une proie facile, pour l’ouvrir de bas en haut et le regarder agonir dans son sang. Depuis qu’il a vu la photographie, il envisage même de lui faire subir le sort de ses victimes, de décoller sa tête du reste de son corps et l’abandonner nu dans un coin sordide. Ce serait le dernier meurtre, l’affaire s’étoufferait et le calme reviendrait dans ses affaires. Cela ferait une raison de moins pour qu’une caisse disparaisse quelque part, dans la nature.

Une fois qu’il eut terminé de lire ce maudit journal, il se leva et se dirigea vers la cheminée où une buche finissait de se calciner et il jeta le papier. En quelques instants, il ne fut plus que cendres. L’heure était venue de se mettre au travail. Il y avait des taxes à collecter, des parts à livrer à ce cher Père qui regardait le monde à ses pieds, un marché noir à dompter. Il y avait du pain sur la planche.
Wilma Queraman
Journaliste pirate
Wilma Queraman
Wilma Queraman
Wilma Queraman
MessageSujet: Re: Maudits journaux pirates !   Maudits journaux pirates ! EmptyLun 26 Nov - 18:40

J’étais, comme à mon habitude, en train de feuilleter les journaux, officiels comme officieux ; de bon matin sur la table en bois sombre de ma chambre, qui me faisait office de bureau. Elle était encombrée de coupures de presse, de plumes, d’un encrier, de brouillons d’articles, de recherches, de livres et était constellée de tâches d’encre, recouverte de poussière et le bois entaillé. Un univers que l’on pouvait, au premier abord, penser désordonné, mais qui n’était en fait, que le reflet de la tempête d’idées et de réflexions qui tournaient dans mon cerveau.

Mon regard fut immédiatement attiré par l’une des couvertures. Je serrai mes doigts dessus lorsque je vis exactement ce qu’elle représentait. Un corps nu et décapité, abandonné à même les pavés de l’une des nombreuses rues de la ville. La photo, en noir et blanc prenait tout de même aux tripes, fascinante, on y ressentait toute la violence de ce meurtre, puisqu’il s’agissait bien de cela ; d’après l’article que je venais de parcourir en diagonal pour en ressortir les informations principales.

Cela ne m’appris pas énormément de choses, j’avais déjà en ma possession quelques informations sur ces crimes... Néanmoins, aucun journal, pas même le BlackDraumPaper d’après ce que j’en savais, n’avait pu prendre la moindre photo liée à l’un des meurtres perpétré dans la cité ou même d’une seule victime... Je me grattais le menton d’un air songeur, reposant le papier à même la table, réfléchissant à ce que j’allais pouvoir faire et dans quelle direction continuer à chercher pour glaner plus d’informations. Pour le moment, hormis tenter d’établir le contact avec le journaliste responsable de la publication de cette petite édition pirate, je ne pouvais pas grand-chose... Je devais continuer à arpenter les rues de la cité, à l’affut des moindres bribes supplémentaires que je pourrais me mettre sous la dent et à activer mes nombreux contacts, dans l’espoir que l’un d’entre-eux puissent me mettre sur la bonne voie.

Mais pour l’heure, il était temps que j’aille discuter de tout cela avec Bertram, afin de voir si lui était en possession d’éléments supplémentaires, de contacts à me donner que je n’avais point encore ou bien d’un quelconque travail à me confier dans l’immédiat. Je soupirais, avalais les dernières gouttes de liquide au fond de ma tasse, que je reposais sans délicatesse avant de griffonner, à la hâte, quelques notes sur mon carnet qui ne me quittait jamais. Je filais donc en direction du bâtiment qui abritait l’habitation de Bertram et aussi la “rédaction” du BlackDraumPaper.
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