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 Entre confrères?

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MessageSujet: Entre confrères?   Entre confrères? EmptyDim 19 Mai - 10:03

Monter en grade, c’était d’abord emménager dans un nouveau bureau et Abel Monroe ne dissimulait pas sa satisfaction. Ce n’est pas tellement que la policière soit une grande ambitieuse. Non, elle n’était pas particulièrement avide de pouvoir, mais quand même, en être arrivé là, c’était une sacrée revanche. Une revanche sur le regard condescendant de son père adoptif, sur les remarques déplacées de ses collègues, une revanche sur la vie et ses injustices.

Cigarette aux lèvres, elle caressait distraitement le  sous- main de cuir qui protégeait son bureau, déjà encombré par les dossiers abandonnés par son prédécesseur. La charge de travail qui l’attendait était impressionnante, mais elle ne rebutait pas la nouvelle Lianten de la Marketpolizei. bien au contraire. Les deux armoires métalliques bourrées de dossiers la stimulaient au plus haut point. Deux armoires, côte à côte, deux univers qui se côtoyaient sans se mélanger… Si seulement la réalité était aussi simple, aussi tranchée que dans le système de classement de la Police !

La première armoire, la plus volumineuse, celle qui avait le plus d’appétit, contenait tous les dossiers de la clientèle de la Police des Marchés : contrebandiers avérés ou potentiels, petits délinquants ou voleurs de haute voltige. Au sein de ce groupe déjà les codes commençaient à se brouiller : d’où provenait réellement la fortune de ce marchand, par exemple ? Pouvait il légitimement invoquer son « génie du commerce » ou fallait chercher des traces de son activité dans le marché noir ? Tel autre s’était il réellement repenti ou se contentait il d’adopter une façade de respectabilité ? Pourtant les ambiguïtés qui subsistaient de ce côté là ne tracassaient pas trop la policière. Pour elle en effet, tous les commerçants étaient à priori des suspects potentiels, il lui suffisait d’attendre d’en avoir la preuve.

Non la véritable source de contrariété pour Abe se trouvait dans la petite armoire, celle qui était verrouillée et dont elle détenait à présent l’une des clés, l’autre étant entre les mains de son supérieur, le Leiter de la Police. Les dossiers de l’ensemble du personnel de la Market dormaient là, à priori bien distincts de ceux des criminels, et pourtant… La tentation était grande pour les policiers qui côtoyaient la pègre où le pot de vin était roi. La corruption au sein des services de la Police hérissait la Lianten, car elle était contraire à tous ses principes éthiques, mais ce n’était pas le plus grave. Ce qu’elle ne pouvait admettre c’était que quelques agents corrompus déstabilisent l’efficacité de l’ensemble de son service. Pour que la traque des criminels soit impitoyable, son équipe devait être soudée par des relations de confiance absolue, elle ne devait tolérer aucune faille !

Résolue à s’attaquer au coeur du problème, Abel saisit sa clé dans un tiroir, puis se leva brusquement pour se diriger vers les armoires.
Atrus Moreau
Serken Milice
Atrus Moreau
Atrus Moreau
Atrus Moreau
MessageSujet: Re: Entre confrères?   Entre confrères? EmptyLun 20 Mai - 17:57

Entre confrères ?
La nouvelle s’était répandue comme une trainée de poudre : la Marketpolizei avait un nouveau Lianten ou, plutôt, une nouvelle Lianten. Et comme tout changement dans la hiérarchie cela impliquait des changements, mineurs ou non. Celle-ci accepterait elle les pots de vin ou tenterait elle de faire le ménage dans la horde des corrompus ? Comment comptait elle gérer les relations entre les différents corps des autorités ? A chacune de ces questions, Atrus avait une bonne idée de la réponse. Il la connaissait cette nouvelle Lianten, du moins il s’était connu lorsqu’ils n’avaient qu’une vingtaine d’années, dans la garde et les deux années qui avaient suivies avant qu’il n’entre dans la Milice et qu’ils ne se retrouvent brouiller, parce qu’elle avait vécu cela comme une trahison. Une brouille vieille de vingt ans qui n’avait su gâcher les souvenirs du milicien de cette relation et qui comptait bien y mettre un terme, après tant de temps.

Il avait était voir son kapo pour lui demander s’il ne voyait d’inconvénients à ce qu’il ne rende une petite visite à la nouvelle nominée afin de connaître ses intentions et s’assurer qu’elle n’irait pas l’encontre de la Milice, de quelques manières, arguant notamment qu’il la connaissait et avait donc plus de chances qu’un autre milicien d’être bien accueilli. D’accord avec lui sur ce point, le kapo lui avait permis de s’y rendre, ce qu’il aurait au final fait mais de façon informelle.

La question était désormais de savoir comment il s’annoncerait. Abel était dotée d’un fichu caractère, difficile à prédire mais elle n’allait pas lui sauter au cou en le voyant à la porte de son bureau. Il attendit donc une heure descente pour s’y rendre, se présentant à dix heure tapante aux bureaux de la police, ignorant les regards des policiers et leurs questions.

Qu’est-ce qu’il faisait là ? Ils n’avaient pas à le savoir. Qu’importe s’il s’agissait d’anciens collègues. Il n’avait été là que très peu de temps et il n’y avait aucune personne qu’il reconnaissait dans la pièce. Il se contenta de demander si la lianten était seule dans son bureau et comme c’était le cas il frappa à la porte de trois coups secs, attendit la réponse et entra.

Abel était là, presque inchangée, devant une armoire pleine de dossiers. A peine arrivée qu’elle s’attaquait au travail.

« Bonjour, Lianten Monroe. » dit il en avançant tranquillement dans la pièce, y jetant un œil rapide avant de porter son attention sur Abel. Il attendait de voir sa réaction avant de se lancer plus avant dans sa petite « enquête », d’aborder ce pourquoi il était venu. Il n’y avait pas de raison de la presser, et il avait suffisamment de temps pour profiter du moment. Les dossiers restés sur son bureau n’allait pas s’envoler et les petits audacieux du milieu clandestin n’allaient certainement pas disparaître tant que personne n’irait toquer à leur porte.

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Atrus Moreau
Serken Milice
Atrus Moreau
Atrus Moreau
Atrus Moreau
MessageSujet: Re: Entre confrères?   Entre confrères? EmptyLun 20 Mai - 12:14

Entre confrères ?
La nouvelle s’était répandue comme une trainée de poudre : la Marketpolizei avait un nouveau Lianten ou, plutôt, une nouvelle Lianten. Et comme tout changement dans la hiérarchie cela impliquait des changements, mineurs ou non. Celle-ci accepterait elle les pots de vin ou tenterait elle de faire le ménage dans la horde des corrompus ? Comment comptait elle gérer les relations entre les différents corps des autorités ? A chacune de ces questions, Atrus avait une bonne idée de la réponse. Il la connaissait cette nouvelle Lianten, du moins il s’était connu lorsqu’ils n’avaient qu’une vingtaine d’années, dans la garde et les deux années qui avaient suivies avant qu’il n’entre dans la Milice et qu’ils ne se retrouvent brouiller, parce qu’elle avait vécu cela comme une trahison. Une brouille vieille de vingt ans qui n’avait su gâcher les souvenirs du milicien de cette relation et qui comptait bien y mettre un terme, après tant de temps.

Il avait était voir son kapo pour lui demander s’il ne voyait d’inconvénients à ce qu’il ne rende une petite visite à la nouvelle nominée afin de connaître ses intentions et s’assurer qu’elle n’irait pas  l’encontre de la Milice, de quelques manières, arguant notamment qu’il la connaissait et avait donc plus de chances qu’un autre milicien d’être bien accueilli. D’accord avec lui sur ce point, le kapo lui avait permis de s’y rendre, ce qu’il aurait au final fait mais de façon informelle.

La question était désormais de savoir comment il s’annoncerait. Abel était dotée d’un fichu caractère, difficile à prédire mais elle n’allait pas lui sauter au cou en le voyant à la porte de son bureau. Il attendit donc une heure descente pour s’y rendre, se présentant à dix heure tapante aux bureaux de la police, ignorant les regards des policiers et leurs questions.

Qu’est-ce qu’il faisait là ? Ils n’avaient pas à le savoir. Qu’importe s’il s’agissait d’anciens collègues. Il n’avait été là que très peu de temps et il n’y avait aucune personne qu’il reconnaissait dans la pièce. Il se contenta de demander si la lianten était seule dans son bureau et comme c’était le cas il frappa à la porte de trois coups secs, attendit la réponse et entra.

Abel était là, presque inchangée, devant une armoire pleine de dossiers. A peine arrivée qu’elle s’attaquait au travail.

« Bonjour, Lianten Monroe. » dit il en avançant tranquillement dans la pièce, y jetant un œil rapide avant de porter son attention sur Abel. Il attendait de voir sa réaction avant de se lancer plus avant dans sa petite « enquête », d’aborder ce pourquoi il était venu. Il n’y avait pas de raison de la presser, et il avait suffisamment de temps pour profiter du moment. Les dossiers restés sur son bureau n’allait pas s’envoler et les petits audacieux du milieu clandestin n’allaient certainement pas disparaître tant que personne n’irait toquer à leur porte.

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