Vlad Finsternis

Je ressemble à...

A première vue, Vlad est quelqu’un d'apparence plutôt classique. Du haut de son mètre 80, il n’est pas un géant et possède une carrure raisonnable. Ses cheveux sont marron, ses yeux noisette et sa peau aussi pâle que peut l’être celle d’un individu nocturne dans une ville minière. (Oui, je suis blanc comme un cul quoi !). Il n’est pas du genre à faire de la musculation mais son train de vie le maintient en forme et les combats de rue réguliers font le reste. On peut même dire qu’il est plutôt bel homme en dépit de la suite. (Evidemment que je suis beau ! Non mais regardez ce corps d’éphèbe).
Il se démarque bien plus par son look général et son allure qui reflètent son digne surnom : “l’Incertain”.
Son style ? Tantôt vêtu d’un legging léopard moulant surmonté d’un petit pull assorti et d’un col en fourrure, les cheveux soigneusement peignés ou attachés avec un petit élastique pailleté très tendance (Je suis trop CUTE !!!) ; tantôt habillé sobrement, assorti à la lune qui guide son horaire de vie, un pantalon de jais, une longue veste marron jurant avec le reste et les tifs en bataille… (Heureusement que je ne me vois pas !! -_-).
Son allure ? Tantôt une démarche leste, souple et provocante. Moulin à parole, voix aiguë et suave, séductrice dans ses mots surtout pour les beaux mâles, clin d’oeil à gogo ; tantôt une dégaine lourde signifiant “m’emmerdez surtout pas ou vous allez déguster”, une voix virile, une tenue droite et fière, bad-boy de ces dames, grognement compris. (J’en frissonnerais d’envie... Brrrrr Je m’aimerais si je me croisais !!!).

Je pense comme...

En corrélation avec son apparence, son caractère en a laissé plus d’un perplexe ou au cimetière.
Vous l’aurez sans doute compris, Vlad souffre d’une sévère pathologie mentale : un trouble dissociatif de l'identité apparu suite à un traumatisme de l’enfance. Une personne au bon fond, sociable mais critique sur l’apparence, souriante, généreuse, parfois incisive -voir acide- quand il n’aime pas les gens (surtout les femmes !), un peu trouillarde, complètement fofolle, peut être contrainte, à tout instant de stimuli émotionnel, de laisser sciemment, ou non, place à son alter-égo.... Un Vlad charretier et direct, cruel mais juste de son point de vue, sanglant et complètement perdu dans ce monde tant sa vie est floue et bombardée de questions sur ce qui lui arrive, fou inconscient de sa situation.
Il garde malgré tout quelques traits en commun quelque soit son état d’esprit. Vlad est malin, pas ce genre d’intelligence que l’on retrouve dans les livres, la culture ou l’étiquette mais plutôt de la ruse. Il observe et examine toujours au moins une fraction de seconde avant l’action. C’est une personne astucieuse même si l’instabilité émotionnelle lui fait parfois perdre tout contrôle.

Niveau de force (de 1 à 10) : 4
Vlad n’est pas un surhomme, à dire vrai, il est plus agile que fort.
Capacités de combat (de 1 à 10): 7 en combat rapproché & 4 en combat armé
Le combat de rue a forgé sa capacité à se battre au corps à corps mais l’intensité du métier a mené à la débrouillardise avec les armes.
Charisme (de 1 à 10) : 8
De part son aspect changeant, il impose naturellement le respect, que ce soit une grande folle qui s’agite partout en aimant son prochain ou un bad boy qui induit la peur instinctive de par son instabilité et son langage charretier.
Niveau d'éducation : 3
Il sait lire et compter pour le commerce mais n’en demandez pas plus. Et puis c’est déjà bien !
Niveau d'intelligence (de 1 à 10) : 7
Certe sa culture générale n’est pas élevée mais sa filouterie, sa ruse et sa capacité d’analyse n’en font pas moins une personne astucieuse.

La famille de Vlad se résume très vite : sa mère. Il a bien eu quelques aventures houleuses par ci par là mais rien de très stable ou durable. Pourtant, une histoire dura plus longtemps et on eu même espoir de durabilité, son nom ? Elisa No Millamber (une grosse vache immonde, heureusement j’ai su la faire partir ! Cette boutonneuse intello à lunettes !!! Quelle ne fut pas ma tête en me réveillant un matin avec cette horreur dans mon lit !! Par contre, son frère est un sacré beau morceau… Je cracherais pas dessus.) mais elle aussi finit par partir, hurlant le nom de Jonathan R. Grüber, un soi disant médecin qu’elle conseillait à Vlad de consulter. De par son métier, il a des relations dans le milieu de la contrebande et y est connu comme un homme de main très efficace mais derrière qui on doit nettoyer. On peut lui confier tout type de mission, il est sérieux et efficace.

Vlad est un fils de pute...

Né il y a 22 ans dans une maison close de Istadt , il a été un cadeau surprise laissé par un client à sa mère.
Enfant choyé par les prostituées du bordel, seul garçon, il eu une enfance heureuse et préservée par toutes ces femmes qui faisaient de leur mieux pour l’élever comme tout enfant aurait dû l’être… A quelques exceptions près. Petit prince, il a été déguisé parfois en fille, par jeu, parce qu’il était mignon, et parce qu’il aimait ça ! Il était le centre d’attention de ces dames.
Habitué depuis toujours aux bruits “spécifiques” de l’endroit, il ne s’en inquiétait pas et ne cherchait donc pas à aller voir ce qu’il se passait dans les chambres occupées par ces dames et leurs “invités”.
Petit garçon joyeux, il jouait souvent en attendant sa mère, soit avec les autres femmes, soit seul avec ses jouets.

Mais toute innocence a une fin et la sienne tourna court brusquement à 8 ans, lorsque des cris s’échappèrent de la chambre où était sa mère, des cris d’horreur plutôt que de plaisir. Affolé par ces hurlements à vous glacer le sang, seul à ce moment là, il attrapa fort l’ours en peluche avec lequel il jouait pour se donner du courage et entra pour secourir sa mère. La scène qui se déroulait sous ses yeux le choqua profondément. L’homme, à genoux sur elle, complètement nu, un poignard à la main était en train de mutiler la pauvre femme dont le visage et la poitrine étaient inondés de sang.
Ce qui se passa ensuite, il ne s’en souvient pas. Mais lorsqu’il reprit conscience, l’homme gisait au sol, encore plus mutilé que le visage de sa pauvre mère qui sanglotait dans le lit.

“ Toute ma vie m’semble un peu floue mais c’qui s’est passé c’soir là, croyez moi j’m’en souviendrai jusqu’à ma mort ! Ce mec était là, couvert de sueur et autre substances létales, qui écrasait de sa graisse, boursouflée et immonde, le corps meurtri de ma mère qui n’arrivait déjà presque plus à crier tant elle s’étouffait dans son propre sang ! Ce mec était là avec son couteau de boucher à la pointe brisée, lui entaillant la tronche comme on émince un poivron pour un gombo, en lui tenant les mains car il faudrait pas que la dinde se fasse la malle…
Ha ha quel plaisir d’y r’penser !
Un môme à cet âge c’est invisible mais souple et agile, n’en témoigne ce couteau qui s’retrouva dans ma poigne après un coup d’super nounours dans sa face de porc ! P’tet que l’effet d’surprise m’a aidé, sûrement en fait, mais on s’en cogne !!! J’lui ai arraché l’arme et j’vous dis pas ce qu’ce batard a dégusté après, j’ai fais dans le dégeulasse à 8 ans et j’ai jouit d’plaisir à la fin ! Sa mort a été lente car j’ai utilisé sa propre arme émoussée partout où il allait pas crever pour qu’il r’marque bien qu’ses tripes étaient les même que celles de la femme qui avait juste eu le tord d’lui filer un peu d’plaisir. L’apogée fut d’voir son dernier souffle tandis que son oeil droit, dans ma main, regardait son oeil gauche avant de d’venir vitreux. Il me semble que ma mère était inconsciente à ce moment là ou en larmes je ne sais plus, et puis, la retombée, c’est redevenu flou, comme le reste de mon existence…”  

Les blessures de la femme étaient trop importantes, laissant des cicatrices profondes sur le visage de celle ci et un sein en moins. A sa sortie de soins, le maquereau la “remercia” sans la moindre délicatesse, les laissant à la rue elle et son fils.

C’est ainsi qu’elle rejoignit Draümstadt et trouva un emploi à la mine, où personne ne jugerait son apparence.

Sa vie continua ou plutôt recommença après une longue période de diète suite à la convalescence sans revenu de sa mère et au déménagement à Draümstadt. Il fallut environ 2 ans à la petite famille en duo pour arriver à se sortir de la misère et Vlad a aidé autant que possible à la mine, poussant des chariots lourds à ses mains d’enfant toute la journée et une partie de la nuit. C’est surement cet épuisement perpétuel et l’instabilité d’une situation idéale d’enfant roi au bordel face à la dure réalité d’existence minière qui ont oeuvrés à lui installer son trouble si sèchement apparu. Le petit Vlad, éreinté de cette vie commença à péter les plombs régulièrement, se battre à tout bout de champ et devenir ingérable pour sa mère. Celle ci, dépassée par les évènements, reçu conseil un soir qu’elle revenait du travail, par un homme sorti d’une ruelle et qui lui confia un tout petit sachet en disant qu’il règlerait tous ses soucis pour la modique somme d’une semaine de salaire. Pourquoi a t elle accepté ? Sans doute car c’était la seule personne qui lui donnait une solution, si dangereuse soit-elle et ce fut comme ça que Vlad connu la sélidoine à l’âge de 12 ans. L’effet ? Rien de calmant, que de l’excitant et une mère encore plus dépassée par les évènements. Elle retourna, le lendemain même, voir cet homme afin de lui exposer clairement les soucis causés par cette poudre sur son enfant. Le résultat ? Ils se marièrent 6 mois plus tard, contre toute attente, tant l’homme était “convainquant” et la femme désoeuvrée, enfin acceptée malgré son physique ingrat. Ce fut de cette manière, en suivant son beau-père en “mission” que Vlad accéda au milieu de la contrebande de sélidoine.

Cependant, si la présence du beau-père était un avantage pour entrer dans le milieu de la contrebande, il était aussi un facteur de stress et de blessures importants qu’il fallut éliminer. En effet, il lui enseigna les pires travers du métier, le combat de rue, le meurtre, et l’initia à la contrebande. Le fragile enfant devint plus fort avec l’apprentissage de la lutte de rue, bien qu’une partie de lui répugna à cette tâche, attendant l’heure où il se débarrasserait de son beau-père qui n’avait de cesse de le battre régulièrement parfois même sans raison apparente. Cette fois, il laissa sciemment la place à son alter-égo pour lui laisser faire la basse besogne, incapable de se salir les mains lui même à cette époque.
Il l’entraîna donc dans une partie vide et sombre de la ville et s’en débarrassa sans autre forme de procès, laissant croire à un bête accident, ce qui fut ensuite son excuse quand il rentra voir sa pauvre mère devenue veuve pour lui annoncer l’horrible nouvelle. Il la laissa à sa peine, lui promettant cependant de continuer de veiller sur elle et à ce qu’elle ne manque jamais de rien, redevenant un doux agneau s’occupant de sa maman.

La travail allait bon train, il avait pris la place de son beau-père et dealait la drogue avec maestria, devenant connu dans le monde clandestin, apprenant à connaître un peu tous les gens qui lui seraient utiles. Il semblait stabilisé sur sa personnalité “bad boy”, comme si la maladie l’avait quitté. C’est ainsi qu’il connut Lockhard et surtout, sa soeur avec qui il eut une relation plus longue, qui cessa brutalement lorsque la seconde personnalité de Vlad refit surface, comme si cette pause n’avait été qu’une période de repos avant de revenir encore plus déchaîné qu’avant, et surtout encore plus folle. C’est ainsi qu’il se retrouva un matin aux côtés d’Elisa dans son lit et la réveilla en la dégageant, l’insultant de tous les noms qui lui venaient en tête pour la faire fuir le plus rapidement possible, avant de laisser de nouveau la place à son alter-égo qui ne compris pas la raison soudaine du départ d’Elisa, un léger sourire aux lèvres, car il ne le laisserait plus jamais seul au commande aussi longtemps désormais...